Suivre de mauvaises recommandations vaut mieux que ne pas suivre de recommandations du tout
Lorsque je classais les dossiers avant mon départ à la retraite, outre l'émotion de revoir ce que j'avais écrit à la main dans les dossiers papiers, j'ai ressenti la surprise, la honte, le dégoût en voyant les prescriptions de produits inefficaces, voire dangereux, dont la majorité a disparu de la pharmacopée remboursée ou non.
Tout ceci pour ne pas que l'on pense que ce que je vais dire est une critique anti confraternelle :
- La lecture de certaines ordonnances rédigées en 2022 laisse parfois pantois
- Qu'elles émanent de médecins généralistes, de spécialistes d'organes, de l'hôpital ou non, des urgences surtout
- Mais il ne m'étonnerait pas que des ordonnances anonymisées dont les prescripteurs pourraient se moquer ou pourraient simplement critiquer avec un manque de contexte évident, ne soient les nôtres...
- A bon entendeur, salut.
Et donc, il y a de bonnes et de mauvaises recommandations, liées à la qualité des participants et/ou à leurs conflits d'intérêts, mais, sauf exceptions notables (coucher les nourrissons en procubitus ou décalotter les enfants pour ne donner que des exemples pédiatriques), il vaut mieux les suivre (plus ou moins) que d'inventer ses propres avis d'experts (ce que l'on a vu dans le cas du covid).
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