Quand le capitalisme croit au Père Noël. |
321. Quand la société francophone du diabète prend position...
Rien ne va : les liens d'intérêts
4 - Gourdy Pierre : 582/ 5 - Prévost Gaëtan : 441/ 6- Bordier Lyse : 250/ 7 - Gautier Jean-François : 234/ 8 - Bauduceau Bernard : 184/ 9 - Vidal Trecan Tiphaine : 152/ 10 - Lecornet-Sokol Emma : 118/ 11 - Detournay Bruno (économiste de la santé !) : 80
Rien ne va : la rédaction de la prise de position
Rien ne va : les critères retenus et les traitements proposés
- Il devient clair que le dosage de l'HbA1C pour surveiller le diabète n'est rien moins qu'un critère de substitution
- Les objectifs d'HbA1C sont exagérés
- La metformine est toujours proposée en première intention alors qu'aucune étude digne de nom n'informe sur son efficacité et/ou son efficience à court, moyen et long terme sans oublier les risques d'acidocétose lactique en cas de morbidités chez des personnes âgées ou non
- Je passe également sur le peu d'intérêt, étant données les critiques formulées, de la prise de position de ces experts indépendants sur les nouvelles molécules comme les incrétines, glifozines ou gliptines. Voir ce qu'en pense La Revue Prescrire ICI en 2023
Trop de corruption ne tue pas la corruption.
Ne lisez pas ce torchon.
322. Quand on prescrit trop d'antidépresseurs à des patients qui n'en ont pas besoin.
Les Britanniques que l'on aime ne pas aimer réfléchissent sur la médecine. Réfléchissent sur les antidépresseurs.
Des politiciens, des experts, des patients ont publié LA une lettre appelant le gouvernement britannique (?) à inverser la courbe de prescriptions des antidépresseurs.
Depuis dix ans la prescription d'antidépresseurs a doublé en Angleterre passant de 47,3 à 85,6 millions. Environ 8,6 millions d'adultes (20 %) sont touchés ! Et la durée de prescription a également augmenté tant et si bien que la moitié des prescrits est considérée comme des utilisateurs chroniques.
Un éditorial du British Medical Journal (ICI) commente et éclaire, notamment sur les effets indésirables (que la psychiatrie heureuse française minimise, voir 325.) et souligne que les prescriptions touchent de façon disproportionnée les femmes, les personnes âgées, et les personnes vivants dans des zones défavorisées.
Mais surtout : Ces prescriptions indiquent que l'on médicalise et que l'on traite les effets des mauvaises conditions sociales.
Un article récent développait l'idée que les troubles mentaux les plus diagnostiqués, anxiété et dépression, n'avaient pas des racines biologiques mais des racines sociales ! C'est LA. Ne me faites surtout pas dire ce que je n'ai pas dit.
La team psychiatre de X pense que le grand problème en France, ce ne sont ni les conditions de vie, ni les psychiatres mais les médecins généralistes.
Rappelons enfin un des grands invariants de la médecine : les patients les moins sévères sont les plus traités, les patients les plus sévères sont les plus mal traités et le reste : les deux. Quant aux facteurs psychosociaux, laissons-les aux assistantes sociales et concentrons-nous sur les taux de neuromédiateurs.
323. Quand un critère de substitution devient un critère principal
324. VSM, DMP, morale (éthique ?), 3600 €
325. Quand un psychiatre te bloque (Le psychiatre de la semaine).
- Tu sais que le diagnostic de dépression n'est pas bien fait par les MG
- Tu sais que le diagnostic de TDHA n'est pas bien fait par le MG
- Tu sais que les psychiatres ne surtraitent jamais
- Tu sais que les psychiatres ont toujours raison
- Tu sais que seuls les psychiatres ont le droit d'utiliser l'adjectif schizophrène
- Tu sais que ce sont les MG qui prescrivent des antidépresseurs à mauvais escient, pas les psychiatres