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A la veille du procès Servier "on" essaie d'intimider Irène Frachon. |
65. Pourquoi la manif du 14 février 2023
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Image docdu16 |
Je suis allé au défilé, je n'ai pas défilé, j'ai suivi, j'ai regardé, j'ai pris des photos, salué des amis, des copines, des camarades et je n'étais pas d'accord sur grand chose sinon que mon avis n'a aucun poids puisque je n'ai rien à proposer. Et je ne pouvais pas faire grève puisque je suis retraité...
Le fait que je ne sois pas d'accord avec des slogans ineptes ne surprendra personne. Je me suis déjà expliqué contre les 50 euros, pour les IPA, contre le déconventionnement, pour l'accès direct aux kinés, c'est clair ?
Et je suis bien entendu contre la loi Rist et les délires du nouveau conventionnement CPTS. Je vous conseille pour être au courant de tout cela de vous diriger vers le de @RichardTalbot sur twitter (LA) qui fait le point dur les négociations conventionnelles en cours.
Ce qui me rend triste c'est que l'extrême-gauche et la gauche soient complètement à côté de la plaque : ce n'est pas la médecine générale libérale qui est la cause de tous les maux, ce sont les soins primaires qui ont changé, dans tous les pays du monde et quel que soit le système de rémunération des médecins, une profession qui n'a pas pu et su s'adapter et qui doit subir une réforme technocratique comme seule le génie français est capable de l'inventer : un libéralisme autoritaire de complaisance.
J'ai lu avec attention les motivations du docteur Michaël Rochoy pour faire grève (ICI).
Et ?
Et rien. Ce sont des mesurettes.
Je ne vais pas me répéter : la caste des mandarins hospitaliers se moque de ce qui n'est pas intramuros. Elle ne se moque pas des médecins spécialistes d'organes ou d'examens complémentaires libéraux car il s'agit d'activités que certains mènent déjà à l'hôpital mais surtout parce qu'ils y voient une porte de sortie.
Le droit à la santé est devenu un slogan qui ne tient pas compte de faits essentiels :
- La majorité des déterminants de santé (80 %) se passent avant toute consultation d'un professionnel de santé
- Les promesses de la médecine triomphante ne peuvent être tenues : les citoyens et les citoyennes croient au mythe de la Bonne santé, c'est à dire du silence des organes.
- Les prises en charge des patients sont si disparates, ce qui ne signifie pas qu'il ne soit pas nécessaire qu'elles le soient, et si peu fondées sur des preuves que l'accès aux soins est une loterie
- On est passé du mythe de la Bonne santé à celui du Bien-être : d'où la profusion des charlatanismes.
- La Santé est devenue une industrie comme une autre.
- Les médecins ont promis la lune, le mythe de la Bonne santé, le mythe du silence des organes (pardon, je ne cesse de me répéter) en confondant sciemment médecine et santé. Il est triste de voir des personnes consulter un ostéopathe ou un homéopathe mais on ne peut décider pour les personnes, mais il est encore plus triste que le Conseil de l'Ordre des médecins, l'Assurance maladie, les Mutuelles et assurances participent à cette mascarade en remboursant.
Les "bons" médecins généralistes de twitter : une allégorie :
LA
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Les négociations conventionnelles |
66. Covid-19 : Pourquoi un article du Lancet relance l'immunité dite naturelle et ne condamne pas la vaccination.
Une des choses qui m'a toujours chiffonné dans l'affaire du Covid-19 (et je suis pas le seul) est le fait que l'immunité naturelle conférée par une infection virale ait pu être niée formellement par un certain nombre de médecins, infectiologues ou non, virologues ou non, épidémiologistes et autres.
Ce n'était pas logique.
Mais je vous ai assez bassiné ici sur le fait que le bon sens en médecine était ce qui entraînait le plus d'erreurs et de confusion.
Avertissement : cet article est une méta-analyse analysant des essais épidémiologiques prospectifs et rétrospectifs dont on connaît la moindre valeur par rapport à des essais contrôlés, comparatifs de bonne qualité (vs placebo).
Qu'apprend-on de cette méta-analyse ?
- L'immunité naturelle peut être protectrice en cas de réinfection et notamment pour les cas graves.
- Elle peut être aussi protectrice que deux injections de vaccins ARNm sur trois items : la réinfection, les symptômes, et les maladies graves.
- Cette protection diminue dans le temps.
- L'immunité hybride (infection +vaccination) pourrait être (on spécule toujours) plus efficace (sur les 3 items précédents ?) que l'immunité dite naturelle.
Les commentaires ad hoc.
- La vaccination ARNm contre le SARS-CoV-19 a fait la preuve de son efficacité (essais contrôlés) en protégeant des formes graves
- La vaccination massive dans les pays développés des personnes à risques (en France : personnes âgées de plus de 60 ans, résidents d'EHPAD et D'USLD, immunodéprimés, et cetera) a été initiée.
- Il est assez incroyable que les dernières statistiques de la DREES sur l'état de la vaccination selon les tranches d'âge et notamment chez les personnes âgées datent d'octobre 2022 et sont d'un flou artistique impressionnant : LA.
- L'immunité dite naturelle joue un rôle non négligeable et a fortiori une immunité hybride bien que dans un pays où l'on ne sait pas dire exactement combien de personnes sont vaccinées il est encore moins possible de connaître le nombre de personnes ayant contracté le covid-19 (ne parlons même pas des asymptomatiques)
- Il paraît raisonnable de continuer à vacciner les personnes à risque (bien qu'on en soit arrivé à 4 injections et que l'on ne sait rien de ce qu'il faudra faire les saisons prochaines).
- Mais quid des personnes non à risque ?
- Quid des effets indésirables (myocardites/péricardites) dans des groupes à risque identifiés ? Voir la revue de littérature de Florian Zores : LA.
Les critiques ad hoc.
- Est-il possible en France de savoir combien de personnes à risques ont reçu 4 injections ? La réponse est non.
- Est-il possible d'étendre indéfiniment les indications du vaccin à tous les groupes d'âge même non à risques (ce qui ne signifie pas que les morts d'enfants liés ou associés au Covid nous laissent froids, on vous voit venir...), c'est à dire mobiliser des ressources financières et humaines considérables alors que les populations-cibles ne sont pas vaccinées à 100 % ? La réponse est : c'est impossible.
- Est-il possible d'étendre la vaccination aux petits enfants de 6 mois à 4 ans sans facteurs de risque alors qu'il n'existe aucune étude clinique contrôlée sur ces tranches d'âge mais des anticorps chez les souris (8 ou 9 selon les sources) ?
- Est-il possible d'extrapoler les effets indésirables liés à la maladie et aux vaccins sans essais de qualité (contrôlés) ?
Conclusions ad hoc :
- Les tenants de l'immunité dite naturelle exultent (on les a assez ostracisés et pris pour des demeurés complotistes) à partir de cette méta-analyse dont tous les défauts méthodologiques sautent aux yeux. Mais iront-ils jusqu'à appuyer les antivaxx ?
- Les partisans de la vaccination universelle parlent peu de cette méta-analyse dont tous les défauts méthodologiques sautent aux yeux.
- Il FAUT tenir compte de cette immunité dite naturelle, des conséquences de l'hybridation et encore et encore cibler les populations à risque.
- Il faut mener des essais contrôlés, notamment chez les enfants et dans la prévention des manifestations tardives des infections virales respiratoires.
Deux commentaires "opposés" :
Un fil twitter de Mahmoud Zureik : LA.
Un article et une vidéo de Vinay Prasad : ICI
67. Pourquoi et comment l'OMS a nié la transmission aérienne du covid.
Pour ceux qui pensent que toute parole dite par l'OMS/WHO est d'or, rappelons une de ses erreurs historiques.
Un article très documenté : ICI
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Via JeanPhilippedeTonnac |
68. Pourquoi il vaut mieux être un nourrisson blanc, même pauvre, pour survivre aux Etats-Unis.
Un article du NY Times (malheureusement payant) : LA.
Et donc, la mortalité infantile des enfants blancs pauvres est meilleure que celle des enfants noirs et riches.
69. Pourquoi la lutte contre le charlatanisme conduit à la lutte contre la méthodolâtrie EBM
David Gorski (sur twitter : @gorskon et sur son site : ICI) se bat depuis des années contre le charlatanisme en médecine (homéopathie, acupuncture, ostéopathie, et cetera), en anglais quackery, et toutes les études mal fichues et là, il affirme sans sourciller que ceux qui de mandent plus d'essais contrôlés sur les vaccins anti covid et des études contrôlées de bonne qualité sur les masques sont des méthodolâtres de l'EBM.
D'un seul coup d'un seul il rejoint la confrérie des homéopathes...
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Via |
70. Pourquoi vous voulez tout savoir sur le CHEMSEX par @mathiaschaillot
C'est LA et c'est passionnant. Et instructif.
71. Pourquoi la course au vaccin pourrait-elle être délétère
C'est une tribune de Pauline Londeux et Jérôme Martin et c'est
ICI.
72. La FDA approuve une molécule absurde pour différer l'apparition du diabète de type 1 : pourquoi ?
Teplizumab-mzwv vaut 193 400 dollars pour 14 jours de traitement. Avec des résultats peu convaincants.
LA
73. Duloxetine chez les enfants et les ados japonais : pourquoi ça ne marche pas.
Une étude contrôlée duloxetine vs placebo dans l'indication dépression majeure n'a pas montré de différence significative en faveur de la molécule active : ICI.
On nous dit que des études cas-témoins rétrospectives sont en cours pour infirmer une étude menée par des médecins ennemis du progrès et des prises en chages qui tombent sous le coup du bon sens.
On rappelle à ceux qui reçoivent la visite médicale ou qui lisent le Quotidien du Médecin que le médicament s'appelle CYMBALTA.
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On peut dire que la morphopsychologie c'est de la merdre en barre mais regarder ce cliché interroge quand même. Francis Braun et Amine Benyamina. |