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Les laboratoires Servier ont encore la cote chez les cardiologues. Ou plutôt : les cardiologues, dont le président de la Société Française de Cardiologie, acceptent sans barguigner leur argent.
Un article bien documenté (j'ai vérifié) (ICI) rapporte un certain nombre de faits montrant que les laboratoires Servier occupent encore une place de choix dans le sponsoring cardiologique.
Malgré Mediator (voir LA).
Rappelons aux non cardiologues l'apport majeur de Servier à la pharmacothérapie mondiale.
- Fenfluramide (Ponderal et Isoméride) : retirés du marché pour effets indésirables graves en 1997.
- Amineptine (Survector) : "anti dépresseur" retiré du marché pour hépatotoxicité en 1999
- Tianeptine (Stablon) : antidépresseur ASMR V
- Trimétadizine (Vastarel) : deux de ses indications "majeures" ôtées par l'EMA en 2012
- Almitrine (Duxil et Vectarion) : retirés respectivement du marché pour effets indésirables en 2005 et en 2013
- Ivabradine (Procoralan) : anti angineux avec SMR insuffisant.
- Rilmédinine (Hyperium) : anti hypertenseur ?
- Protelos (ranélate de strontium) : arrêt de commercialisation en 2007 pour effets indésirables graves (ICI)
- Fusafungine (Locabiotal) : pulvérisateur nasal ; retrait du marché en 2005 pour effets indésirables (résistances bactériennes) sous son ancienne formule.
- Piribedil (Trivastal) : "antiparkinsonien" mineur longtemps présenté en visite médicale comme vasodilatateur cérébral.
- Hespéridine (Daflon) : "phlébotonique".
- Agomélatine (Valdoxan) : antidépresseur exposant à des effets indésirables hépatiques graves (LA)
Donc, il nous reste Fludex (indapamide), un diurétique qui n'a pas fait la preuve de son efficacité, hormis sur les critères de substitution (PA), Coversyl (périndopril), anti hypertenseur, et Diamicron (gliclazide), anti diabétique oral ayant fait la preuve de son efficacité sur des critères de substitution (comme les autres, d'ailleurs).
Résumé des épisodes précédents : La médecine m'inquiète.
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Cent pour cent des pratiques homéopathiques sont non validées.
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Les aliments anti cancer du professeur Khayat.
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Madame C, quarante-et-un ans, est venue accompagner sa fille pour un vaccin. En fin de consultation : " Ah, docteur, vous pouvez me prescrire une mammographie, ma gynécologue a oublié et je dois la faire tous les deux ans. - Vous avez quelqu'un de votre famille qui a eu un cancer du sein ? " Elle réfléchit : " Non, mais ma belle-soeur, oui. - Elle fait partie de votre famille ? - Non. Mais c'est ce qui m'a alerté. - Depuis quand votre gynécologue vous fait-elle faire une mammographie? - Depuis environ l'âge de trente ans. Je suis tellement inquiète. Il vaut mieux savoir avant, n'est-ce pas, docteur ? " Je lui explique qu'elle n'a pas besoin de faire cet examen, bla bla, les risques, elle est encore plus inquiète et elle réfléchit. Je crois qu'elle va quand même téléphoner à sa gynécologue pour obtenir la fameuse ordonnance. Elle a évalué elle-même les bénéfices/risques de la mammographie. Le patient a toujours raison.
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"Madame B, cinquante-deux ans, dont tu es le médecin traitant, est venue me consulter après son passage aux urgences non programmées de la clinique pour des précordialgies atypiques... L'examen que j'ai pratiqué est normal : pression artérielle, échographie... Je note toutefois un bilan lipidique limite chez cette patiente non fumeuse. Pour ces raisons je programme une épreuve d'effort qu'elle passera à la clinique dans quelques jours."
"Madame B, cinquante-deux ans, dont tu es le médecin traitant, est venue me consulter après son passage aux urgences non programmées de la clinique pour des précordialgies atypiques... L'examen que j'ai pratiqué est normal : pression artérielle, échographie... Je note toutefois un bilan lipidique limite chez cette patiente non fumeuse. Pour ces raisons je programme une épreuve d'effort qu'elle passera à la clinique dans quelques jours."
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Mademoiselle A, vingt-huit ans, a perdu son bébé. Aux urgences où elle se rend on lui fait une péridurale pour « régulariser ». La péridurale, selon la patiente, ne « marche » pas. Elle commence par se faire engueuler : « Si, ça marche ! ». Bon, les douleurs qu’elle ressent sont donc factices. On l'engueule encore. On la laisse dans une salle de repos où des enfants courent dans tous les sens. Puis, quelqu’un vient la voir, de loin, et lui demande à la volée : « Vous voulez l’enterrer ou le faire incinérer ? »
Mademoiselle A, vingt-huit ans, a perdu son bébé. Aux urgences où elle se rend on lui fait une péridurale pour « régulariser ». La péridurale, selon la patiente, ne « marche » pas. Elle commence par se faire engueuler : « Si, ça marche ! ». Bon, les douleurs qu’elle ressent sont donc factices. On l'engueule encore. On la laisse dans une salle de repos où des enfants courent dans tous les sens. Puis, quelqu’un vient la voir, de loin, et lui demande à la volée : « Vous voulez l’enterrer ou le faire incinérer ? »