Nous avons là
encore une expression récurrente aux Octobre roses : « Parlez-en à
votre médecin ». Parlez-lui d’autant plus qu’on lui aura parlé avant,
qu’on l’aura « briefé ». Ainsi il pourra à son tour nous parler du
dépistage. Jamais en effet professionnels de santé ne furent davantage
sollicités. Un parmi tous les autres est constamment poussé du coude : le
généraliste. Pourquoi lui ? Tout simplement parce qu’il est le plus proche
de la candidate au dépistage : c’est le médecin de famille, il a leur
confiance. Pourquoi alors ne pas s’en servir pour la « guider » vers
le dépistage ? Il est bien placé pour le faire. Il la connaît si bien,
elle le connaît si bien. S’il lui conseille un examen, pourquoi ne
l’écouterait-elle pas ? Cette confiance va être le cheval de Troie par
lequel le dépistage va s’immiscer dans la consultation. Ce n’est ni très
élégant, ni très éthique, mais ça marche. Et les partisans du dépistage vont
encourager cet abus de confiance.
Lors de la
campagne de dépistage organisé du cancer du sein 2010 /2011, le taux de participation
des femmes de 50 à 75 ans a été de 60 % dans notre région. Bien que très
supérieur au taux national (52,3 %) il reste en deçà du taux cible d'efficacité
décrit dans les études internationales. En France, plus de 3000 vies pourraient
être sauvées chaque année si 70 % au moins des femmes de 50 à 74 ans
réalisaient un dépistage tous les deux ans. Les effets collatéraux de ce
dépistage sont aujourd’hui connus, évalués et ne compromettent pas la balance
risques/efficacité de ce dépistage.
La seconde lecture
est la spécificité du dépistage organisé. C’est un gage supplémentaire de
qualité. Si le radiologue n’a décelé aucune anomalie, la mammographie est
systématiquement relue par un second radiologue expert. Près de 6 % des cancers
du sein sont ainsi détectés grâce à cette seconde lecture. Dans le cadre du
dépistage organisé, il est imposé également aux radiologues une formation
spécifique et une obligation de réaliser au moins 500 mammographies par an. De
plus la qualité de le chaîne mammographique est contrôlée deux fois par an par
des organismes agrées. L’amélioration de la participation aux dépistages
organisés est un objectif majeur de l’ARS pour optimiser son efficacité
collective et pour l’égalité d’accès à ce dépistage et vise à atteindre un objectif
de 70 % pour 2013.
Ce bénéfice ne
peut être atteint qu’en coordination avec les partenaires de terrain que sont
les 6 structures de gestion départementales gérant le dépistage organisé, les
radiologues, gynécologues et vous-mêmes. En effet, chez les femmes ne
participant pas au dépistage organisé, quel qu’en soit le motif, il est
démontré que le médecin traitant a un rôle déterminant dans sa décision ;
le seul fait que vous évoquiez le dépistage influence positivement les femmes
(alors que la consultation était justifiée par un autre motif).
Comptant sur votre
engagement pour réussir cet enjeu de l’augmentation du taux de dépistage
organisé, je vous prie d’agréer, Docteur, l’expression de ma considération
distinguée.
Signé : le
Directeur général de l’Agence régionale de santé du Centre.
Les Caisses
primaires d’assurance maladie ne sont pas en reste. « La CPAM à fond dans
la Lutte », titre la
Dépêche en décembre 2010. « Des délégués
d’assurance maladie sont chargés de sensibiliser les médecins sur cette
démarche volontariste préventive
», nous dit-on. Quant à l’INCa, il édite
chaque année à leur intention une brochure spéciale : « Le médecin
traitant, acteur du dépistage du cancer du sein
» qui leur rappelle leur devoir et à
quel point leur « rôle d’information et d’orientation est essentiel pour
favoriser la participation des femmes au dépistage en fonction de leur âge et
de leur niveau de risque ». Quelle impartialité peut bien avoir une
« information » ayant pour but d’« orienter » ?
Pour les oublieux,
l’INCa a tout prévu. Le dossier de presse Octobre rose 2013 nous explique sous
le titre « accompagnement des professionnels de santé » à
la page 8 : « Afin de sensibiliser les médecins
généralistes et les inciter à renforcer le dialogue avec leurs patientes dès 50
ans sur la question du dépistage, un dispositif interactif sera mis en place
sur trois logiciels de gestion de dossiers patients. Il permettra de toucher
plus de 40 000 médecins généralistes et 2 400 gynécologues. Une fenêtre
(pop-up) ou une alerte se déclenchera à l’ouverture du dossier d’une patiente
âgée de 50 et 74 ans. Elle invitera le médecin à vérifier de quand date la
dernière mammographie de sa patiente et permettre d’engager un dialogue sur cet
examen. »
Un autre moyen de rappeler aux
médecins de profiter de la confiance de leurs patientes pour les inciter à se
faire dépister est de les convier à des conférences à thème. En octobre
dernier, les médecins de Perpignan ont tous reçu un étrange carton
d’invitation : « Christian Bourquin, Président de la Région
Languedoc-Roussillon, Sénateur, en présence des Conseillers Régionaux des
Pyrénées-Orientales, a le plaisir de vous convier à une table ronde sur le
dépistage du cancer du sein, animée par Dépistage 66 [la structure de gestion
départementale], suivie du vernissage de l’exposition "Ce crabe qui nous
pince les miches" réalisée par l’association "la
Montpellier-Reine" et ADREA mutuelle. »
Le Dr Thierry
Gourgues, membre du Formindep, s’est rendu à ce type de conférence chez lui,
dans les Landes. Le Dr Gourgues est un médecin informé - au réel sens du terme
- et ce qu’il a entendu lors de cette conférence l’a tant choqué qu’il a écrit
une « Lettre aux conférenciers d’Octobre rose, de l’inconscience à
l’indécence ». Il la présente en ces termes : « De la mauvaise foi au
mensonge décomplexé, de l’omission des évidences à l’habillage scientifique de
hors-sujet, de l’utilisation abusive des émotions aux mises en jeu d’intérêts
très personnels, voici le décryptage d’un mode de communication archaïque mais
efficace que les animateurs d’une conférence/débat d’Octobre rose typique ont
utilisé en direction du public d’un cinéma provincial. »
Tous les acteurs
étaient présents : le médecin coordonnateur du dépistage des cancers dans
les Landes, le radiologue, la Ligue contre le cancer, le chirurgien, la
psychologue, le professeur d’université et bien entendu, pour la note
émouvante, la survivante héroïque. Ils sont interpellés un à un par Thierry
Gourgues. L’intégralité de la Lettre est consultable sur le site du Formindep. Le Dr Gourgues peut affuter sa plume pour
une prochaine édition d’Octobre rose car, si l’on en croit les partisans du
dépistage, on n’en fait pas encore assez.
« Le médecin
n’est pas assez incité à se diriger plus particulièrement vers le programme », regrette Brigitte Séradour lors du
colloque 2013 des comités féminins. En 2012, elle employait un terme encore
plus évocateur : « Ce système n'a pas été bien vendu aux médecins. Du
coup, ils ne prennent pas le temps de bien expliquer aux femmes son intérêt.»
Pour Agnès Buzyn, les médecins ne sont pas assez
bien « pilotés » : « Nous pensons que ce programme doit
faire l’objet d’un pilotage beaucoup plus resserré, beaucoup plus fréquent avec
les acteurs de terrain ». Pour Laurence Alidor, déléguée de l’ARS
pour le Lot, ils ne sont pas assez « mobilisés » : « Des actions
prioritaires devraient pouvoir être mises en œuvre pour augmenter encore la
mobilisation des médecins traitants dans ces dispositifs, afin qu’ils incitent
les personnes concernées à se faire dépister. Le travail de proximité de l’ARS,
amplifié par la conférence de territoire, devrait permettre d’améliorer la
collaboration des professionnels de santé sur ce sujet, et leur capacité à
sensibiliser leur patientèle. » Pour la Ligue contre le cancer, il serait
grand temps de passer à la vitesse supérieure et, pourquoi pas, à
l’obligation : « À l’instar du calendrier vaccinal, qui alerte les
médecins généralistes de la date de rappel des vaccins en fonction de chaque
patient et de son âge, la Ligue contre le cancer demande à la direction
générale de la Santé la mise en place obligatoire d’un calendrier des
"dépistages" dans le "Dossier patient informatisé". »
D’ailleurs, si les
taux de participation n’augmentent pas, c’est de la faute des médecins :
« L’une des raisons majeures de l’échec de la
prévention est liée au manque d’implication des professionnels de terrain,
accuse Frédéric Bizard, professeur d’économie à la santé, lors de son
intervention au colloque 2013 des comités féminins, si
les médecins généralistes étaient positionnés au centre du recrutement du
dépistage organisé, les pratiques évolueraient
.»
Lors de ce même
colloque, une intervenante va, sans complexe aucun, demander au médecin
généraliste de contrer l’influence néfaste des études scientifiques. Il va être
incité à aller « au-delà des chiffres », autrement dit à ne pas en
tenir compte : « Les résultats de validité de méta-analyse ne sont pas
une réponse appropriée. Au-delà des chiffres, nous devons expliquer qu’il est
prouvé que le dépistage permet une diminution de la mortalité et de la lourdeur
des traitements. Dans ce contexte, la remise en cause du dépistage est
déstabilisante. L’information délivrée aux patientes est claire si elle
provient d’un médecin généraliste
. » Dans quel sens cette information
est-elle "claire" ? Plus précisément, quel est le sens de ce
qualificatif tel qu’employé ici ? On peut supposer que dans la mesure où
la patiente va faire confiance à son médecin l’"information" qu’il va
lui apporter va lui paraître "claire", sans ambiguïté, par opposition
au doute distillé par d’autres sources d’information propres à semer la
confusion dans son esprit.
Mais cette information
"claire" provenant du médecin est-elle pour autant vraie ? Dit
autrement, le médecin est-il bien informé ? Car, tout étant basé ici sur
la confiance et le présupposé que le médecin "sait", il serait grave,
d’un point de vue éthique, que l’information "claire" ainsi délivrée
via le capital de confiance, s’avère une information fausse. Qu’en est-il
véritablement ?
Rappelons les
conclusions de l’étude de Gerd Gigerenzer, du Harding Center for Risk Litterary
à Berlin, « Public Knowledge of Benefits of Breast and Prostate Screening
in Europe
» publiée dans le
Journal of the National Cancer Institute en 2009 :
« Considérant l’ignorance des médecins des bénéfices réels de la
mammographie de dépistage et leurs conflits d’intérêts que cette étude a
révélés, il est vraisemblable qu’ils contribuent à la surestimation des
bénéfices. »
Ainsi, nous
pouvons réaffirmer ce constat d’abus de confiance. Car en fait : qui le
médecin est-il censé servir en premier lieu ? Margaret McCartney nous
disait en exergue de ce chapitre : « Le premier devoir du médecin est
envers son patient». Elle ajoute : « Considérer les patients comme
des individus capables fait partie de l’éthique professionnelle de base et les
médecins devraient non seulement autoriser mais encourager leurs patients à
prendre des décisions par eux-mêmes.
»
Martine Bronner s’interroge au sujet du rôle que
l’on demande au médecin de jouer : « Il est fermement rappelé à ses
devoirs de porte parole, de rabatteurs, mais les institutions qui n’hésitent pas
à tancer vertement les généralistes qui ne jouent pas ce rôle de rabatteur n’ont-ils pas
oublié que le rôle du médecin n’était pas là […] Le généraliste a déjà une
place auprès de son patient que l’institution n’a jamais interrogé ou qu’elle
ne veut pas connaître. Pour l’essentiel le médecin traitant n’est donc envisagé
que comme un rabatteur car la population vient spontanément à sa rencontre. Il
repère dans le cheptel les éléments susceptibles d’être vaccinés, dépistés,
soignés […] Il transmet au cheptel la parole institutionnelle et, à cette fin,
on lui créera les outils nécessaires. Information "objective"
concernant les dépistages, information nécessaire à un bon adressage etc. »
On a donc prévu
tous les « outils nécessaires » pour faciliter la tâche à ce
généraliste, pierre angulaire du dépistage. Tout ira très bien dans le meilleur
des mondes pour ceux qui jouent le jeu du rabattage, pour les autres, c’est une
autre histoire. En octobre 2013, le doc du 16, alias Jean Claude Grange, poste
un billet titré : « Octobre rose et la vaccination contre la
grippe : la difficile saison des médecins qui se posent des questions ». Il écrit :
« Pour
les nombreux, les très nombreux médecins généralistes, qui suivent les
politiques de Santé Publique décidées par les experts qui ne se trompent jamais
et qui ne reviennent jamais sur les décisions calamiteuses qu'ils ont prises,
la vie est belle, confirme le doc du 16, pendant Octobre Rose
ces gentils médecins accueillent avec un
grand sourire les femmes qui se présentent avec leur convocation pour se faire
dépister gratuitement par mammographie tous les deux ans. Les médecins ad hoc
disent : Oh que c'est bien madame la patiente que d'aller faire une
mammographie où vous voulez, chez le radiologue de votre choix, et que vous ne
paierez pas et que plus vous vous y prenez tôt et plus que le cancer y sera
pris à temps et plus que vous aurez plus de chances de guérir et de pouvoir
profiter de la vie avec vos enfants et vos petits-enfants.
Pendant Octobre Rose ces parfaits médecins grondent avec un grand sourire les
femmes qui n'ont pas encore fait leur mammographie de dépistage car dans leur
merveilleux logiciel une alarme s'est déclenchée et ils les encouragent à le
faire avec leur air de ne pas toucher au paternalisme médical. »
Ainsi, lors des Octobres roses, de
« traitant », le médecin devient « rabattant ». « Mais
il n’est pas considéré comme partenaire, il est "aux ordres". Comment
en tant que généraliste ne pas s’agacer de tant de méconnaissance de la réalité
de sa tâche ? », s’interroge Martine Bronner. Et les principaux
intéressés, qu’en pensent-ils ?
La
HAS anachronique
Un élément de réponse peut-être apporté par la lecture
des recommandations de la HAS (Haute Autorité de Santé) du 3 février 2012 sur
« la participation du cancer du sein chez les femmes de 50 à 74 ans en
France ». Ces recommandations qui, de façon quelque
peu anachronique, ne se penchaient nullement sur la question du bien fondé du
dépistage mais uniquement sur celle de la participation des femmes, concluent
sur la nécessité de les faire basculer du dépistage individuel (DI) vers le
dépistage organisé (DO). « Pour y parvenir, elle compte bien sûr sur
le premier rouage du dépistage, le médecin traitant », nous dit le Quotidien du Médecin du
7 février 2012. Cela paraît mal engagé. En effet, sur les quatre participants au groupe de travail
de la HAS à exprimer leur désaccord avec les recommandations, deux font partie
de ces généralistes sur lesquels semble à présent reposer l’avenir du DO. Ces
deux résistants sont les docteurs Philippe Nicot et Julien Gelly. Le premier
déclare : « Il n’y a plus de donnée
scientifique solide permettant de recommander le dépistage du cancer du sein de
manière individuelle ou organisée. En effet le bénéfice en termes de mortalité
est constamment revu à la baisse, et tant le surdiagnostic que le surtraitement
ont des conséquences néfastes de mieux en mieux connues et importantes. »
Quant au Dr Gelly, il fait remarquer qu’« avant
d’entreprendre des recommandations visant à promouvoir le dépistage organisé du
cancer du sein par mammographies, il aurait été plus pertinent de réévaluer sa
balance bénéfices/risques au regard des données actuelles de la science ». Leur
désaccord est d’autant plus significatif qu’ils étaient les uniques
généralistes à participer au groupe de travail.
« Je
passe pour une "criminelle" »
Résister à cette pression énorme n’est cependant pas
toujours évident, comme l’illustre un commentaire suite au billet du doc du 16
cité plus haut. Un médecin généraliste (MG) constate : « Elle [la médecine générale] est un
métier difficile, pas dans le sens que beaucoup pourrait imaginer : horaire,
stress etc. ; mais dans le sens où pour bien l'exercer il faut aller à contre
sens de l'exercice majoritaire. » Un autre médecin (Christiane) témoigne
de la pression exercée par ses pairs : « Ça fait mal de douter, j'ai
appris que parce que je tente de donner une information la plus objective
possible à mes patientes sur le dépistage que je ne ferai pas pour moi, pour
les autres médecins je passe pour une "criminelle". C'est aujourd’hui
que je l'ai appris, je suis triste. Ce serait tellement plus facile de les
prescrire sans discuter et à 40 ans, comme nos gynécologues chéris le
préconisent; de plus je ne me ferais jamais attaquer pour surdiagnostic, c'est
vraiment la solution de confort, je me demande si ça vaut la peine d'essayer,
je suis fatiguée ce soir ... »
Il paraît évident
que certains médecins, ceux qui sont informés, souffrent de cette pression à
promouvoir le dépistage. Et de l’autre côté du bureau de consultation, du côté
des patientes, que pense-t-on de l’attitude du médecin lorsqu’il joue
complaisamment son rôle de rabattant ? Témoignage de Blandine suite à la
Lettre ouverte de la Crabahuteuse à l’INCa au sujet des mammobiles :
« Ahhhhhhhhhhhhhh ça fait du bien de vous lire
! Marre de claquer les portes des généralistes les uns après les autres, parce
que marre de m’entendre proposer puis vouloir « imposer » cette
foutue mammo que je ne ferais pas ! (et ce pour n’importe quelle consultation
sans aucun rapport avec le cancer du sein …). Et certains médecins ont beaucoup
de mal à entendre le NON, et quand vous voulez dégainer les études et infos que
vous avez rassemblées, le dit médecin vous retoque d’un « mais c’est qui a
fait dix ans d’études ? Vous ou moi ? Qui sait lire une étude médicale ? Vous
ou moi ? » … OK tu veux jouer comme ça au revoir Dr …j’ai changé une fois,
deux fois, trois fois de généraliste … ou plus. J’espace mes consultations et
me débrouille sans consulter – pas bien je sais, mais ras le bol de lutter
contre les moulins à vent … »
Et pour les médecins qui se font tirer l’oreille à
parler de la mammographie même hors sujet, on va les y forcer un peu en créant
une consultation entièrement consacrée au dépistage. C’est ce que
réclame, entre autres, la Ligue contre le cancer. « Pour l'intérêt des
femmes, la Ligue contre le cancer demande une "consultation de
dépistage" par le médecin traitant », nous
annonce-t-elle le 1er octobre 2013, avant de nous expliquer pourquoi cette
consultation s’impose : « Depuis de nombreuses années, Octobre rose a
permis de briser les tabous autour du cancer du sein et de promouvoir le
dépistage. Mais aujourd'hui, avec la profusion des messages, des pratiques, des
émetteurs nous assistons à un essoufflement, une confusion voire une absence de
résultats. Pour mieux accompagner les femmes… Pour leur apporter une
information éclairée et exhaustive… Pour créer un parcours de dépistage
performant avec un suivi personnalisé… La Ligue demande pour les femmes
concernées la mise en place d'une "consultation de dépistage" avec
leur médecin traitant au début du parcours de dépistage, véritable temps
d'échanges et de dialogue. Ceci garantit une réduction des inégalités, une
bonne information de la femme qui peut alors avoir un choix éclairé, élément
clé partagé par et avec l'ensemble des acteurs de la lutte contre le
cancer. »
Cette
« consultation de dépistage » est-elle véritablement dans l’intérêt
des femmes ? Affaire à suivre…