lundi 31 mai 2010
LA NOUVELLE EXPERTISE MEDICALE APRES LE FIASCO GRIPPAL : PIERRE BACHELOT
jeudi 6 mai 2010
L'OBESITE RECULE EN FRANCE CHEZ LES JEUNES !
dimanche 11 avril 2010
dimanche 24 janvier 2010
ROSELYNE BACHELOT : UNE INTERVIEW TOTALEMENT IMAGINAIRE
Le 24 janvier 2010
Madame Bachelot nous reçoit dans son bureau du Ministère en compagnie d'un homme qu'elle me présente comme son conseiller.
Madame Bachelot - Du découragement ? Que nenni ! Je tiens d'abord à vous dire que je suis en pleine forme. Grâce au vaccin anti pandémique je n'ai pas attrapé la grippe, par ailleurs je n'ai pas eu d'effets indésirables, contrairement à ce que tous mes ennemis espéraient je n'ai pas plus de Guillain-Barré, donc, tout va bien, tout ce que j'avais annoncé s'est réalisé.
Docteurdu 16 - Pourtant il me semble que les objectifs que vous vous étiez fixés, à savoir vacciner la population entière, ne sont pas atteints, pas même celui de vacciner les personnes à risque...
Madame Bachelot - Vous avez raison. J'ai été victime de l'obscurantisme moyenâgeux qui règne dans ce pays. Tout était prêt, tout roulait et il a fallu qu' un spécialiste du paludisme à la retraite et qu'un chirurgien urologue opérant chaque 29 février fassent des déclarations à la presse pour que les anti vaccinalistes sectaires, ceux qui ne font pas vacciner leurs enfants contre la poliomyélite ou qui refusent de considérer combien la vaccination a fait reculer la mortalité en France, s'engouffrent dans la brèche...
Docteurdu16 - Mais les affirmations péremptoires et alarmistes des experts...
Madame Bachelot - ... Je vous arrête tout de suite, ce ne sont pas des experts, ce sont des médecins qui font partie de mon équipe...
Docteurdu16 - Pas des médecins généralistes en tout cas, il semble quand même que vous les ayez un peu négligés...
Madame Bachelot - Parlons-en de ces généralistes. Ce sont des enfants gâtés, des cons...
Le conseiller - Hum, hum, Madame Bachelot...
Madame Bachelot - Qu'est-ce que j'ai dit ? Que les médecins généralistes étaient des cons ? Je retire. Vous me demandiez donc pourquoi nous n'avons pas impliqué les médecins généralistes dans la campagne de vaccination ? Mais parce que ce sont des cons !
Le conseiller - Madame Bachelot, nous avions dit...
Docteurdu16 - Vous confirmez, Madame Bachelot, que les généralistes sont des cons...
Madame Bachelot - Mais non, mais non, ce ne sont pas des cons, ils sont capables de faire une piqûre dans un bras ou dans une cuisse, j'en suis certaine, mais nous avons jugé, au début de la campagne, qu'il serait plus facile, logistiquement, que la vaccination soit faite en dehors de leur activité quotidienne qui promettait d'être importante. Mais ils ont fait de l'obstruction.
Docteurdu16 - Là encore les experts se sont trompés avec leurs prévisions alarmistes !
Madame Bachelot - C'est une façon de voir les choses. Ils ne se sont pas trompés. Ils ont fait des hypothèses et ces hypothèses ne se sont pas confirmées. C'est cela la glorieuse incertitude de la science... Que n'auraient dit les professeurs à la retraite si la grippe avait été mortelle ?
Docteurdu16 - Mais n'était-il pas possible de prévoir qu'elle ne serait pas mortelle à la lumière des premiers chiffres mexicains ?
Madame Bachelot - Nous avions une hypothèse haute et une hypothèse basse. Il était de mon devoir de considérer l'hypothèse haute.
Docteurdu16 - N'eût-il pas mieux valu se concentrer sur les personnes à risques ?
Madame Bachelot - Mais c'est ce que nous avons fait ! Mais je reviens à ceci : n'oubliez pas qu'il est possible qu'une seconde vague grippale se répande sur la France...
Docteurdu16 - Les experts semblent dire le contraire...
Madame Bachelot - Voyez que vous aussi vous citez des experts... Eh bien, moi, je préfère avoir suivi l'avis des médecins que l'on considère maintenant comme alarmistes et n'avoir aucun mort sur les bras plutôt que de me tromper avec les experts qui n'annoncent pas de deuxième vague qui, elle, fera des morts...
Docteurdu16 - Tout a donc été parfait ?
Madame Bachelot - Tout n'a pas été parfait. Rien n'est jamais parfait. Moi, je suis debout dans mes crocs, j'ai fait ce que j'avais à faire et il est vrai que je n'ai pas été aidée.
Docteurdu16 - Que voulez-vous dire ?
Madame Bachelot - Tout simplement que le Ministère de l'Intérieur n'a pas été à la hauteur...
Le conseiller - Madame Bachelot ! Vous savez combien les services préfectoraux ont été diligents...
Madame Bachelot - Je rectifie : ce génie d'Hortefeux a été parfait. L'organisation était nickel. Pas un bouton ne manquait, pas un pli de pantalon, pas un étudiant infirmier...
Le conseiller - Madame Bachelot veut dire que...
Madame Bachelot - Je sais très bien ce que j'ai à dire. L'organisation aurait pu être meilleure. Un point c'est tout. D'ailleurs, même Nicolas...
Le conseiller - Madame Bachelot...
Docteurdu16 - Vous dites que Nicolas Sarkozy...
Le conseiller - Elle n'a rien dit de tout cela...
Docteurdu16 - Vous confirmez que Nicolas Sarkozy...
Madame Bachelot - Oui je confirme que le Président est derrière moi, qu'il est content de ce qui a été fait et qu'il se rappellera qui nous a mis des bâtons dans les roues.
Docteurdu16 - Ce sont peut-être les médecins généralistes qui se rappelleront...
Madame Bachelot - Ah ah ah ! Les médecins généralistes.
Le conseiller - Hum, hum, hum...
Docteurdu16 - Si c'était à refaire...
Madame Bachelot - Si c'était à refaire mais, comprenez-le, toutes choses égales par ailleurs, nous le referions. C'était à l'instant t la seule façon de procéder. Je pense que même les médecins généralistes seraient capables de s'y mettre.
Docteurdu16 - Vous voulez dire que vous les consulteriez...
Madame Bachelot - Mais nous l'avons fait. Mais si nous les avions écoutés ils en seraient encore à discuter de la date de la prochaine réunion préliminaire à la réunion préliminaire pour définir la couleur des bons de convocation à la vaccination dans leurs cabinets.
Docteurdu16 - Vous n'exagérez pas un peu ?
Madame Bachelot - A peine. Bon, vous avez encore des questions mais c'est pas tout ça j'ai deux ou trois crocs à essayer...
Docteurdu16 - Parlons donc des enseignements que vous allez tirer de ce fiasco.
Madame Bachelot - Le mot fiasco est bien exagéré. Il y a eu plus de 200 morts, ce qui est trop, mais, heureusement, il n'y a pas eu les milliers qui étaient prévus.
Docteurdu16 - Pas grâce à la vaccination.
Madame Bachelot - Qu'est-ce que vous en savez ?
Docteurdu16 - Alors... Pas d'enseignements. Pourquoi n'avoir pas convoqué MSF ou autres organisations pour faire de la bonne logistique en France ?
Madame Bachelot - Ils étaient contre la vaccination.
Docteurdu16 - Vous en êtes certaine ?
Madame Bachelot - Oui, ouiiiiiiiiii. Ou plutôt, ils disaient que ce n'était pas possible de vacciner tout le monde.
Docteurdu16 - Pourquoi ne pas les avoir écoutés avant de vous lancer dans une campagne de masse qui semblait vouée à l'échec ?
Madame Bachelot - Par volontarisme. La politique veut que l'on soit volontaire et mon éthique me disait de ne laisser personne sur le bord de la route. Je ne voulais pas d'une loterie mortelle.
Docteurdu16 - Mais c'est ce qui s'est passé puisque seulement une fraction des personnes dites à risques ont été vaccinées et que seules, je ne connais pas les derniers chiffres précisément, 35 personnes sans facteurs de risques sont mortes.
Madame Bachelot - Eh bien, c'est ce que je voulais éviter.
Docteurdu16 - C'est donc raté !
Madame Bachelot - Ce n'est pas raté. C'est une bonne répétition pour la prochaine pandémie.
Docteurdu16 - Donc, vous allez changer quelques mesures...
Madame Bachelot- Nous y travaillons.
Docteurdu16 - Je prends l'exemple de l'expertise. Ne pensez-vous pas qu'il faudrait réévaluer son fonctionnement, le rendre plus clair, préciser quels sont les possibles conflits d'intérêts. Est-il possible de changer queque chose ?
Madame Bachelot - Je suis toujours étonnée par ce genre de réflexions. Les experts sont les experts. Ils sont reconnus par leurs pairs. Ils publient, ils vont dans des congrès...
Docteurdu16 - Ils sont rémunérés par l'industrie vacinale.
Madame Bachelot - Mais bien entendu qu'ils sont rémunérés par l'industrie. Ce sont les meilleurs, ils travaillent sur les vaccins et ce sont les laboratoires qui mènent les études. C'est normal qu'ils soient rémunérés.
Docteurdu16 - Il y a bien des experts indépendants...
Madame Bachelot - Vous voulez parler de virologues comme Gentilini ou Debré ? Laissez-moi rire. Nous avons les meilleurs et, d'ailleurs, ils sont reconnus au niveau mondial. L'Institut Pasteur, ce n'est pas rien...
Docteurdu16 - Et les conflits d'intérêts, donc ?
Madame Bachelot - Nous faisons en sorte qu'ils soient déclarés. Mais cela ne change rien aux chiffres. Le nombre de morts ne change pas selon que l'on a reçu une invitation pour parler au Novotel de Bagnolet ou que l'on est restés chez soi à regarder Les Feux de l'Amour.
Docteurdu16 - Cela change quand même la façon dont les rapports sont rédigés ou les décès dus aux vaccins sont signalés...
Madame Bachelot - Les vaccins commercialisés en France sont les plus sûrs du monde... Les experts français sont honnêtes. Parlons des experts indépendants qui étaient encore plus alarmistes que les autres, qui touchent de l'argent de l'Etat ou dont la femme fait partie de comités officiels sur le médicament. Pourquoi vous entêtez-vous à semer le doute ? Je crois que nous allons en arrêter là. Vous commencez à déraper.
Docteurdu16 - Je ne dérape pas, je pose des questions. Je note que vous ne regrettez rien, que vous ne changerez rien et que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes...
Madame Bachelot - Là vous dérapez vraiment. Il ne me reste plus qu'à aller prier les Dieux de la Sainte Science qu'une deuxième vague mortelle de AH1N1 va venir frapper notre beau pays et qu'on sache enfin de quels crocs je me chausse !
Le conseiller - Madame Bachelot !
Fin de l'entretien.
PS - Vous pourrez consulter sur ce blog différents points abordés dans l'interview totalement imaginaire)
dimanche 10 janvier 2010
A LA SOUPE !
vendredi 11 décembre 2009
LA DIRECTION GENERALE DE LA SANTE PERD LES PEDALES !
Ou alors ils sont sous influence.
Je ne dirai pas qu'ils sont sous l'influence de Big Pharma !
Je ne dirai pas qu'ils sont sous l'influence d'une camisole chimique.
Je ne dirai pas qu'ils sont retranchés dans leur tour d'ivoire.
Je dirai qu'ils sont sous influence politique.
Quand les centres de vaccination sont fermés Madame Bachelot vire le directeur de la DDASS.
Que fait-elle quand les centres de vaccination sont vides ?
Elle donne du tamiflu à tout le monde.
Madame Bachelot, nouveau Directeur Général de la Santé, Madame Bachelot, nouveau directeur de l'INVS, Madame Bachelot, nouveau Président de la commission d'AMM, Madame Bachelot, nouveau Président des Centres Régionaux de Pharmacovigilance. Madame Bachelot : l'arbitre des élégances médicales.
Qui écrit les recommandations ? Où sont les experts ? Où se cachent-ils ? Signent-ils leurs oeuvres ? Publient-ils leurs conflits d'intérêt ? Citent-ils leurs sources ?
L'AMM n'a pas été modifiée mais l'AFSSAPS a cependant donné son avis (ce qui n'est pas une procédure normale dans le cas des AMM). Par ailleurs, l'AMM du Tamiflu est européenne et aucune modification européenne n'a éta formulée. Cet avis de l'AFSSAPS est donc illégal.
Pour les nourrissons de moins de un an. il me semble raisonnable, au vu de ce qui est écrit, pour un médecin généraliste lambda d'appeler systématiquement le centre 15 tant la fiche d'information patient est dramatique. Je crains que cette mesure de précaution ne finisse par engorger les services d'urgence mais il me paraît peu judicieux (avis d'expert de médecine générale) de prendre le moindre risque, non pas d'un point de vue médical, mais d'un point de vue médicolégal. [Cette interprétation est très rare chez moi mais elle m'apparaît, pour le coup, indispensable en raison de l'imbroglio des textes officiels et des contradictions que l'on voit poindre partout]. Quant au traitement antiviral post-exposition (sic) dit préemptif (avis des experts gouvernementaux) il va entraîner un gaspillage de temps et d'énergie considérable, il va signifier que TOUS les enfants d'une crèche devront être traités ! Et cetera, et cetera. je rappelle à mes confrères généralistes que les prescriptions de tamiflu chez les nourrissons de moins de un signifient une préparation extemporanée chez un pharmacien d'officine ! Mais ce qui change surtout c'est que les nourrissons d emoins d'un an devaient être confiés à une consultation hospitalière dédiée pour surveiller le nourrisson sous tamiflu : c'est fini !
LA DGS FAIT LA MEDECINE !
Madame Bachelot panique et prend les rênes de la Santé en France !
Elle commence par rendre des conclusions de phases II en public en décidant que le rappel du vaccin anti A/H1N1v n'est plus nécessaire.
Elle autorise la vaccination des nourrissons par le Panenza sans que l'AMM française ne dispose des chiffres de séroconversion après deux injections chez les 51 enfants testés entre 7 et 35 mois !
Elle décide que tous les cas de grippe clinique seront A/H1N1v afin de convaincre les Français de se faire vacciner et ce qui devait arriver arrive : l'OMS dénonce la France comme le mauvais élève du monde puisque la grippe diminue partout sauf en France..
Elle décide de changer les critères d'imputation des décès dus à la grippe A/H1N1v afin de dramatiser encore plus le nombre de morts (au même moment les chiffres anglais paraissent et les critères d'imputation des décès ne considèrent que les malades chez qui la preuve de la contamination par le virus A/H1N1v a été établie : ici).
Elle décide de faire modifier par l'AFSSAPS les indications du tamiflu sans modification de l'AMM !
Elle fait établir des fiches pratiques qui, contre toute logique, font prescrire du tamiflu à tout le monde et qui comportent de nombreuses contradictions.
Un communiqué du Collège des Généralistes Enseignants nous dit que trop c'est trop.
Les médecins ne peuvent accepter toutes ces entorses aux Bonnes Pratiques ! Qu'on se le dise !
jeudi 3 décembre 2009
L'ETHIQUE DE MADAME BACHELOT
mardi 1 décembre 2009
CE SOIR, J'AI EU HONTE
C'était une pure émission de propagande pour le plan débile de Madame Bachelot.
Ronny Brauman a été parfait et il a dit ce qu'il fallait dire : elle n'y arrivera jamais !
Les virologues ont été ce qu'ils sont habituellement : tout sauf des cliniciens.
Et c'est la représentante de Que Choisir qui, la seule, a apporté la contradiction !
On a ainsi appris que Madame Bachelot ne connaissait pas la collaboration Cochrane !
Elle n'est pas la seule : la Revue Prescrire non plus pour ce qui est de la grippe (dans son dossier grippe la collaboration Cochrane est mentionnée mais les conclusions de La Revue prescrire vont dans un sens opposé. Ceci est une précision par rapport au texte précédent).
Quel n'a pas été l'embarras du virologue de la Pitié quand il a compris que la dame de Que Choisir savait des choses qui n'étaient pas tout à fait fausses, à savoir que le vaccin anti grippe saisonnière n'était pas aussi efficace que cela et qu'il était donc difficile de comparer l'efficacité du nouveau vaccin à un vaccin qui n'était pas parfait... Que la dame de Que Choisir citait de façon élégante des publications qui disaient le contraire de ce que racontait le staff d'experts de la ministre.
Mais surtout : Madame Bachelot observait les intervenants pour savoir s'ils disaient BIEN la bonne parole, s'ils ne se trompaient pas par rapport à l'argumentaire qu'elle leur avait fait apprendre...
Navrante mascarade de professeurs de médecine qui sont obligés d'aller à la soupe et de se plier au politique, représenté par une Madame Bachelot qui sait, certes, parler, mais qui dit beaucoup de bêtises (nombre d'injections pour les femmes enceintes, AMM faites selon les règles...).
Michel Cymes et son acolyte n'ont rien lu, rien entendu, ce ne sont pas des journalistes, encore moins des médecins, ce sont les équivalents des bénis oui oui de la politique qui servent les plats aux hommes et aux femmes en place.
Madame Bachelot en a profité pour taper sur les médecins généralistes... Pour dire que, s'ils ont du temps, ils peuvent aller travailler dans les centres...
A pleurer !
Je vais me coucher triste de notre personnel médical, triste de nos journalistes médicaux, triste de nos politiques dont le seul but est leur autopromotion.
vendredi 20 novembre 2009
GRIPPE A/H1N1v : MALAISE DANS LES CENTRES DE VACCINATION
Les centres de vaccination, tels qu'ils sont en place actuellement, sont un concentré de l'incurie bachelotienne. J'en ai déjà parlé ici.
Passons sur l'impression désastreuse que donne la médecine militaire ou plutôt policière sur les personnels administratifs des mairies et des collectivités locales.
Passons sur les instructions contradictoires concernant la voie d'administration du vaccin, intra musculaire ou sous-cutanée, chez des patients traités par anticoagulants.
Passons sur le désoeuvrement des équipes qui se demandent ce qu'ils font et pourquoi ils le font.
Passons sur les médecins généralistes réquisitionnés qui font la conversation pendant que leurs malades attendent à la porte de leurs cabinets.
On le voit donc dans cette usine à gaz bachelotienne : la médecine générale est un métier. Elle ne s'improvise pas. Les médecins généralistes connaissent leurs patients, prennent tous les jours des décisions qui engagent l'avenir de leurs malades, ne font pas que de la bobologie, savent interroger, savent ce que c'est que l'entretien particulier avec un citoyen malade ou non, connaissent la psychologie des familles et la psychologie individuelle des gens qui viennent à longueur d'année se faire vacciner.
Madame Bachelot, qui n'a jamais fait une intramusculaire de sa vie, qui n'a jamais examiné un malade de sa vie, qui n'a jamais pris une décision tenant compte des connaissances externes, de sa pratique personnelle et des valeurs et préférences des patients, va-t-elle se rendre compte que la consultation à 22 euro, ce n'est pas que de la gnognotte, qu'il y a derrière une expérience, une expertise et que les virologues, ses amis experts, ne sont pas des cliniciens pour la plupart mais des hommes d'éprouvettes.
Malaise dans les centres de vaccination. Faut-il injecter tout de suite de l'adrénaline à Madame Bachelot ?
vendredi 13 novembre 2009
GRIPPE A/H1N1v : MADAME BACHELOT SE FOUT DE MOI
L'objet est curieux.
Je me pose des questions. S'agit-il de la lettre qui est envoyée à tous les assurés sociaux ou s'agit-il de la lettre adressée aux professionnels de santé ?
Je n'en sais rien.
Il n'y a aucune formule de politesse. Ni au début de la lettre ni à la fin.
Madame Bachelot avait pourtant un peu de place pour parfaire sa prose vu la place accordée à sa signature.
Donc, mes chers amis, en tant que médecin généraliste je reçois d'abord la lettre adressée aux assurés sociaux, dont je suis, pour certains, le médecin traitant et alors que la lettre concernant les professionnels de santé ne m'est pas arrivée.
Aurais-je dû contacter auparavant l'hôpital de mon coin pour me faire vacciner à l'hôpital ? J'avoue ne pas savoir puisque je ne comptais pas me faire vacciner...
Mais je ne comprends toujours pas : ce n'est pas la lettre qui convient à un professionnel de santé (et je me félicite que la démocratie fasse que je reçoive le même courrier que ma concierge, brave femme au demeurant) et ce n'est pas non plus la lettre qui convient à un assuré social qui ne fait pas partie des personnes à risque ((je ne suis pas fragile, je ne suis pas un jeune enfant et je ne suis pas, mais Madame Bachelot pourrait me faire prendre des vessies pour des lanternes, enceinte). Et, conséquence aggravante, je suis né avant 1957 !
Donc, c'est quoi ce bordel ?
Je ne peux m'empêcher toutefois d'extraire une phrase qui ne manque pas de sel : "La qualité, la sécurité et l'efficacité des vaccins utilisés ont fait l'objet d'une évaluation rigoureuse de la part des autorités sanitaires, dans le cadre des autorisations de mise sur le marché."
Comme le disait Cornelius Castoriadis, à propos de la défunte URSS : quatre initiales, quatre mots, quatre mensonges.
Les premières informations que je recueille auprès de mes confrères hospitaliers (qui se vaccinaient déjà contre la grippe saisonnière) sont les suivantes : douleurs très nettes au point d'injection, réaction inflammatoire à ce niveau et sensation d'être patraque (grippé ?). Beaucoup plus en tous les cas qu'avec le vaccin saisonnier. Bon, c'est pas grand chose. Mais. Tous ces hospitaliers, quand on leur demande, ferez-vous ou feras-tu une déclaration d'effets indésirables ?, ils me regardent avec l'air surpris du type qui rencontre un Martien qui lui demande où il peut trouver un bureau de PMU. Autres réflexions sur les forums généralistes : itou. Ca fait un peu mal et ça rend un peu patraque. Et toujours pas l'intention de déclarer les effets indésirables. Nul doute que le premier Guillain-Barré sera "imputé" aux Témoins de Jehovah !
Ne croyez pas que je veuille faire de la pharmacovigilance sauvage mais j'écoute et j'entends.
Tiens, dans le courrier que m'a adressé Madame Bachelot, pas une ligne sur les effets indésirables. Je croyais que c'était l'alpha et l'omega des excuses gouvernementales sur la rapidité de mise en oeuvre des vaccins...
Mais je crois surtout que Madame Bachelot, celle qui ne connaît pas les formules de politesse, a la trouille.
Elle a la trouille qu'il y ait une deuxième injection !
Car, que feront les grands professionnels de santé des centres de vaccination, les médecins à la retraite, les étudiants en médecine, les médecins de santé publique, les élèves infirmiers, quand le malade se pointera la deuxième fois après avoir signalé ces mineurs incidents ? Déclarera-t-il ? Revaccinera-t-il ? Préparera-t-il sa seringue d'adrénaline ?
Madame Bachelot a la trouille !
Je le disais dans un précédent bulletin du 25 octobre que les centres de vaccination seraient un haut lieu d'effets indésirables, de syncopes, d'allergies et d'affolement.
Madame Bachelot commence à s'en rendre compte !
Enfin, pour ceux qui croient encore le gouvernement, j'ajouterai ceci : trouvez-vous normal qu'au début de la campagne l'expert en chef, l'ex déléguée médicale Madame Bachelot, puisse annoncer que le nombre de doses pourrait différer ?... Il suffit de demander aux laboratoires et à la commission d'AMM !
Je rappelle à tous qu'il a fallu plusieurs années, et alors que la vaccination battait son plein, aux experts vaccinaux pour se rendre compte que la deuxième injection de Prevenar n'était plus nécessaire... et que le schéma 2,3,4, 16 pouvait être utilement remplacé par un schéma 2,4 et 16... Dans l'hépatite virale les experts ont mis plusieurs années et une crise terrible pour annoncer que le schéma à trois injections était aussi "efficace" que le schéma à 5 et que le rappel tous les 5 ans ne s'imposait pas.
Maintenant que les évaluations rigoureuses (sic) se font en temps direct, c'est à dire pendant les conférences de presse du gouvernement, que les phases II ne sont pas terminées alors que l'AMM a déjà été obtenue, que les procédures, déjà si laxistes pour les vaccins anti grippe saisonnière sont devenues super cool (un critère sur trois pour les anticorps contre trois auparavant voir ici) pour les laboratoires, qui doutera de la compétence bachelotienne ?
Madame Bachelot, je l'ai écrit plusieurs fois, se moque des médecins généralistes. Mais après tout, des cons généralistes j'en connais. Mais là, elle me prend pour un con !
C'est trop !
lundi 21 septembre 2009
LE JOURNAL PRESQUE VRAI DE ROSELYNE BACHELOT - 21/09/09
" Sanofi-Aventis annonce le vaccin pour fin novembre ! Et pourquoi pas à la saint glinglin !
" Un médecin sur deux ne veut pas se faire vacciner ! Et quoi encore ? Ils veulent que le C reste à 22 euro jusqu'à la prochaine grippe dinosaurienne !"
dimanche 20 septembre 2009
LE JOURNAL PRESQUE VRAI DE ROSELYNE BACHELOT - 20/09/09
Et pour quel résultat ?
Toute la population française va être touchée par la grippe A et il y aura un nombre ridicule de morts et c'est tout juste si on ne va pas devoir mettre les vaccins à la poubelle, AMM ou non. A moins bien entendu qu'on les refourgue en Afrique... Mais ce sera à moins d'un milliard.
Bon, je reste calme. Et en plus, cette crétine de Weber est incapable de compter les cas... A moins qu'elle ne les communique directement à la Chan pour m'emmerder.
Mais il en faut du calme ! Car si la pandémie se développe à toute vitesse, et je conseille à tout le monde de ne pas se laver les mains, de ne pas mettre de masque, de ne pas prendre de tamiflu, de ne pas fermer de classes, je vais peut-être pouvoir me présenter aux élections régionales !
A moins que la grippe saisonnière ne fasse des siennes.
Mais on est habitués à 3 ou 5000 morts par an et personne ne m'en voudra !
Et ce n'est pas l'INVS qui pourra m'emmerder avec des chiffres !
Pour peu qu'on me donne du tamiflu et que je me jette par la fenêtre..."
samedi 19 septembre 2009
LE JOURNAL PRESQUE VRAI DE ROSELYNE BACHELOT - 19/09/09
J'étais parti pour Berlin et il m'était ainsi difficile de lire derrière son épaule.
Cela tourne toujours autour de Roselyne.
A bientôt sur cette antenne.
vendredi 11 septembre 2009
LE JOURNAL PRESQUE VRAI DE ROSELYNE BACHELOT - 11/09/09
"Quelle belle journée !
" D'abord, je viens de décider que les Autorisations de Mise sur le Marché suivraient désormais un schéma industriel ! Ce sont les fabricants de vaccins qui vont décider de la date d'obtention de ces autorisations et ainsi pourra-t-on commencer la vaccination fin octobre.
"Je suis au top ! Et que la commission d'AMM ne vienne pas nous casser les crocs parce que je vais leur envoyer dans la figure toutes les casseroles qu'ils traînent. Et il y en a des paquets !
"Je l'ai dit et je le redis comme ce matin sur France 2 : "Se faire vacciner contre la grippe A est une responsabilité citoyenne !"
" Mais, aujourd'hui, je me suis aussi félicitée que la Varnoline soit désormais remboursée. Il existait un consensus chez les industriels pour une telle mesure. Les gynécologues et les obstétriciens sont aux anges ! Il y a bien des esprits chagrins qui disent que le désogestrel donne une fois et demi à deux fois plus de complications thrombo-emboliques que le levonorgestrel contenu dans certaines pilules déjà remboursées, ce sont des mal baiseurs. Qu'on se le dise.
jeudi 10 septembre 2009
LE JOURNAL PRESQUE VRAI DE ROSELYNE BACHELOT - 10/09/09
"Je suis invitée partout, mes communiqués de presse font un tabac, j'arrive même à répondre à ce crétin d'Askolovitch qui me pose la question de savoir pourquoi les établissements scolaires ferment, contrairement aux autres pays du monde, à partir de trois cas... Je lui ai fait savoir que je savais ce qu'était un cluster...
"Bon, pas trop d'optimisme. On ne sait jamais. Ce qui compte pour moi c'est que nous freinions assez le virus pour que nous puissions vacciner à temps. Pour le reste, à chaque jour suffit sa peine...."
mercredi 9 septembre 2009
LE JOURNAL PRESQUE VRAI DE ROSELYNE BACHELOT - 09/09/09
mardi 8 septembre 2009
LE JOURNAL PRESQUE VRAI DE ROSELYNE BACHELOT - 08/09/09
Huit septembre 2009.