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Une connaissance (un voisin éloigné qui m'a un jour sollicité pour obtenir un rendez-vous rapide chez un ORL) m'aborde au marché (j'ai son accord pour publier).
Les médecins généralistes constituent le groupe professionnel le plus important en santé publique d’un point de vue économique, médical et social. La médecine générale manque pourtant de reconnaissance : elle n’est pas assez enseignée, elle ne fait pas l’objet d’assez de recherches, elle ne reçoit pas assez de ressources. C’est pourtant elle qui innove tous les jours dans la relation médecin patient et qui lutte contre la déshumanisation de la médecine tout entière. Vive la médecine générale !
Une connaissance (un voisin éloigné qui m'a un jour sollicité pour obtenir un rendez-vous rapide chez un ORL) m'aborde au marché (j'ai son accord pour publier).
Encore un défi à la Santé publique ! (Causalité n'est pas corrélation) |
C'est vraiment l'article de 2018 qui est l'article de la semaine (ICI) !
Une étude regroupant 100 patients atteints d'un cancer de l'oesophage montre qu'après une chimiothérapie néoadjuvante préparant à la chirurgie LES PATIENTS préfèrent perdre 16 % d'espérance de vie à 5 ans par simple surveillance plutôt que de subir une oesophagectomie.
L'avis des patients compte !
L'étude SANO à deux ans (elle est toujours en cours) avait montré que la survie globale et la qualité de vie étaient non inférieures (surveillance vs chirurgie)
La lutte contre les arrêts de travail menée par l'infernal trio Aurélien Rousseau, Thomas Fantôme et le populisme ambiant est une activité politique pour flatter les travailleurs qui ne s'arrêtent jamais, les médecins qui ne prescrivent jamais d'arrêts de travail et pour dénoncer les autres, les fraudeurs, les mauvais, les non comptables des deniers publics.
Les arrêts de travail prescrits par les médecins sont certes dus aux virus, aux cancers et autres maladies aiguës ou chroniques musculo-squelettiques ou par des pathologies aiguës ou chroniques psychiatriques.
Mais.
Rousseau & Fatôme qui nient la transmission actuelle du covid par aérosol dans les lieux clos, mal aérés et bondés, ont oublié que le covid avait entraîné une augmentation mécanique du nombre des arrêts de travail.
Rousseau & Fatôme cachent surtout le fait que les arrêts de travail sont liés à des causes structurelles, les conditions de travail et pas seulement les accidents de travail et les maladies professionnelles, les accidents de la route, le manque de prévention dans ce pays, la présence anormale de risques évitables, et cetera.
Je vous propose de lire le fil de Michael Rochoy sur la question : ICI.
CMV = Cytomégalovirus
De Gaulle disait que la politique de la France ne se faisait pas à la corbeille.
Désormais, des décisions médicales se prennent en commission de l'Assemblée nationale par amendement au PLFSS contre toute logique médicale.
Quelle misère !
Malgré les discours pro-actifs des addictologues français (pas tous me dit-on dans l'oreillette mais ils se cachent bien), le cannabis thérapeutique continue de confirmer son inefficacité comme anti-douleurs.
Une revue systématique (LA) des essais contrôlés concernant les cannabinoïdes (voies orale, buccale/sublinguale et topiques) dans l'indication douleurs montre que 15 d'entre elles étaient négatives. Bien plus, de sérieux effets indésirables ont été signalés ainsi qu'une hépatotoxicité.
Photo : docdu16 |
Un avis du conseil scientifique du Collège National des Généralistes Enseignants bien intéressant : LA.
Les Rita Mitsouko |
La santé publique spectacle |
Avant de le lire ou après l'avoir lu, rappelons-nous qu'une fois que des dépistages organisés ont été mis en route dans le cadre des cancers, il est impossible de revenir en arrière même si jamais il n'a été démontré (sein, colon, col) une diminution de la mortalité globale.
Je vous demande de le lire avec attention, sans préjugés, avec un esprit critique acéré, ce que les auteurs écrivent.
Nous qui avons toujours, presque toujours, mis en doute le rapport bénéfices/risques populationnel du dépistage organisé du cancer du sein chez les femme de 50 à 74 ans, depuis la publication des premiers travaux de Bernard Junod en 2002 (LA), nous sommes convenus que seule une information honnête, mais l'honnêteté en médecine est la chose la moins partagée de la terre (mensonges par omission, mensonges pour le bien du malade, revues de littérature incomplètes, méta-analyses fallacieuses, études observationnelles considérées comme des preuves valant celles des études contrôlées randomisées vs placebo, confusion entre la lecture critique d'articles et la veille bibliographique, liens et conflits d'intérêts, et cetera) pouvait sauver les femmes de la campagne indécente de propagande fallacieuse qui s'abat sur elles tous les mois d'octobre et out au long de l'année dans les cabinets de médecine générale, de gynécologie obstétrique, de sages-femmes, de radiologie, de chirurgiens, et cetera.
Les femmes ont au moins ce droit. Non ?
Lisez l'article avec attention et critique et surtout de façon constructive pour que nous sortions de ce cycle mensonges/culpabilité qui a conduit à ce que le doute s'empare de tous les esprits.
Activité libérale l'hôpital : le rapport de la Cour des comptes (dont il faut toujours se méfier en raison de ses motifs cachés) : LA
En 2019, les honoraires pris en charge par l’Assurance maladie des médecins exerçant sous forme libérale dans les établissements de santé (tous statuts confondus) se sont élevés à 6,7 milliards d'euros en 2019, toutes activités comprises.
Seuls 10% des médecins sont concernés.
La Cour appelle par ailleurs à une réforme de la tarification de l’activité libérale dans les établissements publics de santé de manière à éviter que l’Assurance maladie ne paye deux fois le temps médical consacré aux prestations : une fois au titre du groupe homogène de séjour (GHS), et une deuxième fois au titre des honoraires des praticiens.
Agences Régionales de santé : le but est de vider de tout contenu les délégations départementales pour centraliser, pour éloigner encore plus la santé des citoyens en nommant des fonctionnaires croupions, capables de tout accepter du grand épidémiologiste en chef... La déprofessionnalisation de la santé publique est en marche au nom du managerat moderne.
Aide Médicale d'Etat : sa suppression est une mesure anti santé publique, amorale, politicienne, populiste et, finalement, d'extrême-droite qui contrevient à la nécessaire prise en charge des populations, fussent-elles immigrées, quelques que soient leurs origines.
Selon @MSF_france huit étrangers sur dix n'y ont pas recours.
Arrêts de travail : la chasse aux arrêts de travail par le biais d'une dénonciation des arrêts de travail "de complaisance" par les médecins généralistes et d'une complicité entre eux et les tire-aux-flancs est une mesure démagogique, politicienne, populiste qui pénalise essentiellement les salariés qui exercent des métiers musculo-squelettiques.
Les habitués de ce blog savent que 80% des déterminants de santé ne sont pas médicaux et donc, la triplette aux ordres, fidèle compagne du MEDEF, s'attaque aux arrêts de travail "abusifs" et "injustifiés" en se fondant sur des chiffres faux et en instituant des lois d'exception au soin de la CNAM.
On apprend que les médecins convoqués par la CPAM seront seuls (non accompagnés par un confrère syndiqué ou non) en cas de convocation pour "délit statistique". Source : @VincentGranier
Franchises : le doublement des franchises n'est pas une mesure limitative des dépenses de santé mais une punition financière pour ceux qui s'auto-limitent l'accès aux soins pour des raisons pécuniaires et pour ceux dont la maladie, fut-elle reconnue en ALD, ont besoin de soins vitaux ou non.
Fraude : la dénonciation de la fraude des soignants et des assujettis à l'Assurance maladie n'est pas choquante en soit, elle est ridicule. Le fait qu'elle soit instrumentalisée comme une dénonciation sert de cache-pot à la gabegie financière des hôpitaux mal gérés.
Médecine générale libérale : le but de Valletoux et Fatome est d'augmenter le temps de travail, d'augmenter la liste active, de rendre les gardes obligatoires, sans augmentation des honoraires. Valletoux, le dépeceur du système hospitalier et Fatome son allié pour dépecer les soins primaires.
Recherche : est-il encore possible de mener des recherches biomédicales dans le cadre de la faculté de médecine sans co-construire des partenariats avec les industriels de la santé ? Est-il encore possible de montrer une quelconque indépendance vis-à-vis des thèmes de la recherche biomédicale, de l'élaboration des protocoles, du recueil des résultats, de l'écriture des articles (et non seulement sur la partie statistique mais aussi sur l'interprétation des résultats et sur la partie Discussion) ? La recherche a été confiée à l'industrie au niveau français, européen et mondial.
RSA : exploiter les titulaires du RSA fait partie des mesures sociales qui vont améliorer l'état de santé des précaires. Quinze heures d'activités hebdomadaires non payées pour des femmes seules élevant leurs enfants sans nourrices, en voilà du social.
Sanofi : l'affaire Beyfortus/nirsevimab montre encore une fois, dans l'ordre, le capitalisme d'Etat, la faillite scientifique des agences gouvernementales, le noyautage des agences, de la Direction générale de la santé, par des sociétés savantes infiltrées par l'argent des industriels, la couardise des experts exo-proclamés par l'industrie, et une politique souterraine de prix (on ne connaît toujours pas le prix négocié par l'Etat avec Sanofi)...
Soins dentaires : le passage à 60 % du remboursement des soins dentaires est une punition financière pour ceux qui s'autolimitent l'accès aux soins pour des raisons pécuniaires, un cadeau pour les mutuelles (complémentaires et supplémentaires) dont toutes les études économiques (venant de gauche ou de droite) ont montré qu'elles étaient inégalitaires et qu'elles favorisaient les plus hauts revenus (c'est à dire que le poids des cotisations est plus important pour les bas revenus).
Ne doutons pas que les mots et classements des symptômes hystériques vont encore changer pour notre bonheur littéraire, car la sémantique de l’ignorance est toujours plus poétique que celle de la connaissance. Tout particulièrement en médecine.
J'ai toujours été fasciné par les maladies qui apparaissent et qui disparaissent ou qui réapparaissent sous un autre nom comme la spasmophilie, la fibromyalgie ou l'algodystrophie (que de souvenirs émus quand les grands professeurs de l'AP-HP, puis les spécialistes, puis les généralistes, prescrivaient des traitements non éprouvés comme la calcitonine, les bêtabloquants et autres griséfulvine ou blocs au buflomédil, parce qu'il fallait faire quelque chose... On me dit dans l'oreillette que rien n'a changé, qu'on ne comprend toujours rien et qu'on continue de prescrire des traitements alakhon sans plus de preuves scientifiques dans les centres anti douleurs et tous autres endroits où prescrire prévaut sur comprendre et où mentir aux patients est l'idéologie dominante).
Le prix Nobel de médecine a été attribué en 1949 à l'inventeur de la lobotomie thérapeutique |
Voir ICI son avis.
Rappelons que cette société savante devrait être le gardien du temple de l'analyse des essais cliniques et des recommandations.
L'analyse de leur analyse est effroyable d'un point de vue méthodologique.
Effroyable.
Monsieur A., 61 ans, un voisin éloigné, me fait part de son nez qui coule et de son enrouement.
Je n'insiste pas. Il a l'air en pleine forme, non fébrile. Il a même fait du vélo ce matin dans le parc de Versailles.
Il aimerait que je m'inquiète plus de son sort et que je ne lui dise pas "Ça va passer..." C'est une phrase déplaisante pour un patient qui souffre. Je connais, un peu, son histoire médicale, il est hypertendu et il est traité par une statine. Il a une chance inouïe, car à Versailles le PSA est l'arme utile de la médecine agressive, de ne pas avoir déjà subi des biopsies prostatiques.
C'est ma rhinite annuelle, me dit-il, j'ai l'habitude, ça descend sur mes cordes vocales et ensuite, je me tape une bronchite.
Je n'ai pas encore évoqué le covid...
Il m'appelle deux heures plus tard : "Vous ne pouvez pas me prescrire du solupred. Je n'en ai plus." Je lui explique que je ne peux plus faire d'ordonnance. Seulement pour mes proches (on comprend désormais pourquoi).
Une heure après : "J'ai un rendez-vous chez le médecin. Dans six jours." Je ne lui dis pas que c'est un peu tard parce que je ne veux pas rallumer la flamme des "On ne peut plus se faire soigner... Les médecins généralistes ne sont plus disponibles... Ce sont des feignants, moi, quand j'étais petit, le médecin se déplaçait à la maison... Il y a de plus en plus de femmes..."
Je lui dis quand même : "Il y a de grandes chances que vous soyez guéri. C'est juste une rhinite."
Que n'ai-je dit là ?
"Mon ancien médecin qui est parti à la retraite, il aurait pu quand même rester un peu plus, quand on a la vocation on travaille jusqu'au bout, et qui me recevait tout de suite me prescrivait du solupred, du nasonex et le seul antibiotique qui me fait de l'effet, le rulid..."
Huit jours plus tard.
Je rencontre mon voisin floride sur la place du marché.
Malgré les incertitudes sur l'efficacité de la molécule, l'Etat n'a pas assez commandé de doses (200 000) et nous sommes en rupture de stock tant les médecins qui n'ont jamais lu un essai clinique de leur vie, et encore moins deux, sont enthousiastes.
Le nouveau DGS (Directeur général de la santé) est dans sous ses états : LA.
Le marketing-mix de Sanofi Aventis a dépassé toutes les espérances du laboratoire parce que ses super visiteurs médicaux, pardon, ses délégués exceptionnels à l'information médicale et pharmaceutique, dont le chef de produit, Monsieur Aurélien Rousseau, ont fait un boulot formidable.
Il est probable que les fabricants d'aérateurs devraient en prendre de la graine.
Voir LA
Le communiqué du Collège National des Généralistes Enseignants confirme (LA) ce que les lecteurs du blog savaient déjà (ICI, entre autres) :
Ainsi, le Ministre de la santé et de la prévention ont-ils, pour des raisons politiques, préconisé la molécule pour toutes et tous les nourrissons privant les nourrissons à risque d'une injection éventuellement bénéfique.
C'est une erreur de débutants.
On nous dit que le prix d'une injection serait compris entre 300 et 400 euros...
Aurélien Rousseau, Ministre de la Prévention, avait piscine chez Sanofi.
Un article publié dans le British Medical Journal (LA et sur abonnement)
Tirer sur une ambulance est sans doute contrevenir à la Convention de Genève.
Mais que de fois ai-je (et avons-nous) dénoncé les agissements de Jacques Lucas, de son indéfectible soutien au pouvoir politique en place (de droite) qui lui a valu un poste où il a illustré de façon éclatante le principe de Peter à ses rappels constants à l'éthique... en passant sur son soutien à Denise Silber de 2.0
C'était un profiteur, menteur qui plus est.
Point barre.
Quousque tandem abutere patientia nostra, jaqluca ?
Il est fascinant de voir la mollesse des réactions et le fait qu'il ne sera pas difficile de trouver des mercenaires, un de mes confrère appelle cela en exagérant, des collabos,
pour faire le sale boulot au mépris de toute déontologie.
Marcel Garrigou-Grandchamp, dans un billet de 2021, rappelle les enjeux moraux de cette affaire : LA.
Article très complet sur les modalités de la contre-visite patronale(ICI) sur le site
@VincentGranier nous signale même sur Twitter (X) que le médecin "coupable" ne pourra plus se faire accompagner pour se défendre devant la caisse.
LA Tout le fil est intéressant et diablement inquiétant.
Le journal @le_Parisien publie un tribune de 62 médecins pour demander le remboursement dès cette année d'un vaccin contre le VRS chez les personnes de plus de 65 ans et fragiles en reprochant à la HAS de ne pas agir assez rapidement.
La Tribune est inutile puisqu'il n'est pas possible de raccourcir le temps de validation.
Lisez la Tribune qui est un copier/coller de toutes les tribunes écrites par l'industrie pharmaceutique pour faire pression sur les autorités.
Regardez bien la liste alphabétique de ces médecins (dont je connais certains personnellement et dont je ne doute pas un seul instant de la sincérité) et moi je vous propose la liste de ces médecins classée dans l'ordre de leur nombre de déclarations (entre parenthèses) de liens d'intérêts tels qu'ils apparaissent sur le site Transparence Santé.
C'est amusant.
(747 liens d'intérêts) Pr Pascal Chanez, pneumologue, CHU de Marseille ;
(629) Pr Alain Didier, pneumologue, CHU de Toulouse ;
(618) Pr Arnaud Bourdin, pneumologue, CHU de Montpellier ;
(480) Pr Karine Lacombe, infectiologue, Hôpital Saint-Antoine, Paris ;
(440) Pr Nicolas Roche, pneumologue, APHP Centre, Hôpital Cochin, Paris ;
(359) Pr Bruno Crestani, pneumologue, AP-HP. Nord, Paris, Président de la Fondation du Souffle ;
(355) Pr Francis Couturaud, pneumologue, CHU de Brest ;
(349) Pr Bruno Degano, pneumologue, CHU Grenoble-Alpes ;
(306) Pr Frédéric Gagnadoux, pneumologue, CHU d’Angers ;
(305) Pr Emmanuel Bergot, pneumo-oncologue, CHU Caen ;
(300) Pr Olivier Sanchez, pneumologue, Hôpital européen Georges Pompidou, Paris ;
(299) Pr Arnaud Scherpereel, pneumo-oncologue, CHU de Lille ;
(280) Pr Jacques Cadranel, pneumo-oncologue, APHP Hôpital Tenon, Paris ;
(251) Pr Mathieu Salaun, pneumologue, CHU de Rouen ;
(250) Dr Rabia Boulahssass, gériatre, CHU de Nice ;
(242) Pr Sylvain Marchand-Adam, pneumologue, CHU de Tours ;
(238) Pr Pierre-Régis Burgel, pneumologue, Hôpital Cochin, APHP, Paris ;
(227) Dr Éric Denis, infectiologue, Centre Hospitalier d’Antibes ;
(223) Pr Sébastien Couraud, pneumologue, Hospices civils de Lyon ;
(200) Pr Antoine Magnan, pneumologue, Hôpital Foch, Suresnes ;
(195) Dr Arnaud Boyer, pneumo-oncologue, Marseille ;
(189) Dr Cédric Etienne, infectiologue, Centre Hospitalier de Grasse ;
(160) Dr Maeva Zysman, pneumologue, CHU de Bordeaux.
(143) Dr Éric Cua, infectiologue, CHU de Nice ;
(140) Pr Étienne Giroux Leprieur, pneumologue, APHP-Hôpital Ambroise Paré, Paris ;
(139) Pr Gérard Zalcman, pneumologue-oncologue thoracique, CHU Bichat-Claude Bernard, Paris ;
(119) Pr Bernard Maitre, pneumologue, Hôpital intercommunal de Créteil ;
(117) Pr Antoine Cuvelier, pneumologue, CHU de Rouen ;
(116) Dr Olivier Castelnau, pneumo-oncologue, Saint-Laurent du Var ;
(113) Pr Claire Andrejak, pneumologue, CHU d’Amiens ;
(106) Dr Jérôme Barrière, oncologue médical, Polyclinique Saint-Jean, Cagnes sur Mer ;
(97) Dr Olivier Le Rouzic, pneumologue, CHU de Lille ;
(83) Pr Thomas Similowski, pneumologue, Hôpital de la Pitié Salpêtrière, Paris ;
(71) Dr Elisa Demonchy, infectiologue, CHU de Nice ;
(71) Pr Charles Marquette, pneumologue, Institut Hospitalo-Universitaire RespirERA, CHU de Nice ;
(64) Dr Véronique Mondain, infectiologue, CHU de Nice ;
(61) Dr Frédéric Schlemmer, pneumologue, Hôpital Henri Mondor, Créteil ;
(51) Dr Sabine Marco, pneumo-oncologue, Polyclinique Saint-Jean, Cagnes-sur-Mer ;
(35) Pr Michel Carles, infectiologue, CHU de Nice ;
(34) Pr Olivier Guérin, gériatre, CHU de Nice ;
(31) Pr Jacques Levraut, urgentiste, CHU de Nice ;
(12) Dr Michaël Rochoy, médecin généraliste, Outreau ;
(10) Dr Laurent Marcq, médecin interniste, Polyclinique Saint-Jean, Cagnes-sur-Mer ;
(10) Dr Jérôme Marty, médecin généraliste, Fronton ;
(9) Dr Franck Wilmart, médecin généraliste, Ambleny ;
(8) Dr Carl Moubarak, médecin généraliste, Roquefort-les-Pins ;
(6) Dr Guillaume Coindard, médecin généraliste, Athis-Mons ;
(6) Dr Jean-Jacques Fraslin, médecin généraliste, Bouguenais ;
(6) Pr François Vincent, pneumologue, CHU de Limoges ;
(5) Dr Franck Clarot, radiologue, médecin légiste, Rouen ;
(5) Pr David Darmon, médecine générale, Vice-président santé, Université Côte d’Azur, Nice ;
(4) Dr Olivier Do Castro, médecin généraliste, Saint Quentin ;
(4) Pr Bruno Hoen, infectiologue, CHRU de Besançon. Haut Conseil de la Santé Publique. Président de la commission spécialisée Maladies Infectieuses/Maladies Emergentes ;
(4) Dr Matthieu Piccoli, gériatre, Hôpital Broca, APHP, Paris ;
(4) Dr Pierre-Marie Tardieux, urgentiste, CHU de Nice ;
(3) Dr Jean-Paul Hamon, médecin généraliste, Clamart ;
(3) Dr Rémi Malhomme, anesthésiste-réanimateur, CH d’Antibes ;
(1) Dr Olivier Martin, anesthésiste-réanimateur, CH d’Antibes ;
(0) Dr Martin Amboise, médecin généraliste (0), SOS21 Dijon ;
(0) Pr Francis Chabot, pneumologue, CHU de Nancy ;
(0) Dr Leslie Rogeau, médecin généraliste, Vence ;
(0) Dr Richard Talbot, médecin généraliste, Saint-Hilaire du Harcouët ;
Ne vous inquiétez pas, depuis le dernier billet (ICI) relatant ce qui s'est passé entre le 3 et le 9 juillet 2023 il ne s'est rien passé en médecine.
Magnifique montage de @guillaumeTC |
Quelques données (personnelles) sur l'affaire BeyfortusⓇ/nirsevimab : LA et les deux autres billets que vous trouverez à la suite.
Pour continuer de ne pas payer les personnels et ne pas les considérer les techno-bureaucrates ne manquent pas d'imagination. Des robots vont venir les aider.
Non, vous ne rêvez pas. La French Tech.
Rien ne va.
Aucune recommandation n'est suivie.
Ni en termes de molécules prescrites.
Ni en termes de posologie et/ou de durée de traitement.
Ni en termes d'association de molécules.
Ni en termes de pertinence.
Voici ce qui est affiché dans un cabinet de médecine générale de Londres Est.
La recommandation est magnifique : "C'est simple, vous pouvez demander à votre médecin généraliste, à un professionnel de santé ou à un membre de l'équipe afin d'être adressé à un Prescripteur social".
La survie sans progression de la maladie ne devrait pas être utilisée comme un critère primaire pour l'enregistrement des anticancéreux.
Il s'agit d'un critère de substitution qui n'est pas corrélé à la survie globale du patient.
L'article est LA
Les oncologues français (pas tous) s'en tamponnent.
Ce communiqué de presse de la HAS (ICI) mériterait de nombreux commentaires.
La HAS souligne qu'une épaule douloureuse non traumatique et sans rupture tendineuse nécessite une prise en charge non chirurgicale.
Dans les 18 mois avant chirurgie 1/3 des patients n'ont pas eu recours à la kinésithérapie, 1/2 n'ont pas reçu d'infiltration cortisone et 1/3 n'ont pas eu de radiographies simples en première intention.
Le nombre d'interventions chirurgicales a augmenté de 76 % entre 2006 et 2014.
J'ajoute qu'une nouvelle génération de kinésithérapeutes, très EBM, est en train d'éclore, qu'ils ne sont malheureusement pas assez nombreux et qu'ils sont surtout freinés par une tarification alakhon qui favorise l'abattage, les soins simultanés, etc.
Rappel : Bien que les recommandations soient le plus souvent faites dans des conditions qui ne garantissent pas l'objectivité de leur rédaction, la neutralité de leurs avis, l'indépendance de leurs rédacteurs et la pertinence EBM, il vaut mieux suivre des recommandations douteuses que de faire n'importe quoi dans son coin.