J'ai écouté LA une émission sur Europe 1, de la maison Lagardère, celle qui finance le site Doctissimo. Vous pouvez l'écouter ICI. C'est un modèle de ce qu'il ne faut pas faire quand on est journaliste et un modèle de ce qu'il faut faire quand on est lobbyiste.
Le sujet était d'importance car il s'agissait de savoir, à propos du Gardasil, s'il fallait avoir peur des vaccins. Les invités d'Europe Soir étaient le docteur Jean-François Lemoine, le docteur Sauveur Boukris et Madame Corinne Lepage, que je cite en dernier pour ne pas la mélanger aux deux propagandistes.
Nicolas Poincaré, le journaliste généraliste, n'en a pas placé une, tétanisé qu'il était par Jean-François Lemoine, le docteur Europe 1, chef de rubrique et ne connaissant manifestement pas le sujet.
J'ai donc redécouvert pendant cette émission le docteur Jean-François Lemoine, visiteur médical de Sanofi-Aventis, dont les liens et conflits d'intérêt sont tellement importants qu'il est difficilement compréhensible qu'il puisse s'exprimer avec autant d'incompétence, cela mériterait une rupture de contrat de la part de ses employeurs : il pourrait non seulement être bon mais aussi faire semblant de ne pas être l'employé de big pharma. Dans une chronique matinale récente sur Europe 1, interrogé par Thomas Sotto (qui s'est fait rouler dans la farine), il avait innocenté le Gardasil en disant qu'il avait vacciné sa fille (preuve scientifique) et en omettant de signaler ses liens d'intérêt avec le laboratoire commercialisant Gardasil (non respect de la loi). Pour des informations sur le personnage : voir ICI ou LA.
J'ai entendu Corinne Lepage se faire massacrer par les deux médecins présents à part sur les sujets qu'elle connaissait bien et on a senti qu'elle avait compris avoir été invitée comme faire valoir.
En revanche, j'ai découvert le docteur Sauveur Boukris, médecin généraliste à Paris, qui écrit des livres que j'avoue n'avoir jamais lus, et dont j'ai pu constater, mais vous verrez sur pièces, qu'il s'agit d'un incompétent total (la validité intrinsèque de ses propos ne dépasse pas le niveau du Cours préparatoire car, objectivement, il ne sait pas lire).
Quelques exemples de ce qu'il a dit :
- SB affirme que le vaccin anti grippal est utile et efficace, "il n'y a pas de discussion" (je pourrais citer ce blog, des références, Cochrane, mais comment lutter avec un illettré ?, pour dire combien la communauté scientifique internationale se pose des questions sur l'efficacité du vaccin et propose quand même la vaccination parce que big pharma le vaut bien).
- SB ne connaît pas la différence entre principe de précaution et principe de prévention (et c'est là où Corine Lepage lui a cloué le bec) mais ce n'est pas une nouveauté dans le milieu médical français.
- SB conseille le Gardasil à tout le monde et surtout aux femmes qui ont des antécédents de cancer du col dans leur famille… Là, nous sommes dans le sublime et dans une nouvelle AMB (Autorisation de Mise sur le Boukris)
- SB prétend que le vaccin contre l'hépatite est obligatoire, tout comme ceux de la coqueluche et de la méningite ! JF Lemoine ne dit rien, personne ne dit rien. Mais où exerce-t-il, ce docteur ? Connaît-il les textes, sait-il même quelque chose ? Il confond recommandation et obligation.
- SB assène que les vaccins sont plus contrôlés que tous les autres médicaments pour des raisons d'ubiquité (on en trouve partout) alors que ce sont les produits dont les AMM sont les plus brèves, pour lesquels le nombre de patients testés est le plus faible et qui sont réalisés le plus souvent dans l'urgence avec une pharmacovigilance réduite à sa plus simple expression (en durée alors que les données sur le pandemrix, voir ICI, indiquent que les manifestations cliniques de narcolepsie ont été très tardives ; à ce propos le grrrrrand journaliste JF Lemoine dit sans sourciller qu'avec le pandemrix, on sait, d'un air blagueur, sans dire un seul mot des victimes). Vous trouverez sur ce blog de nombreuses références et notamment sur le fait que pendant la pseudo pandémie les AMM se faisaient au cours des conférences de presse de la Ministre dont j'ai 50 raisons de ne pas citer le nom.
- SB ne connaît rien à l'histoire de la médecine quand il prétend que personne n'a mis de bâtons dans les roues de Louis Pasteur pour l'expérimentation du vaccin contre la rage. Il faudrait dire à SB que parce que Louis Pasteur n'était pas médecin il a été honni par les médecins, qu'il n'a été élu qu'à une voix près à l'Académie de Médecine et que l'on se moquait de lui quand il demandait aux chirurgiens de porter des gants pour opérer…
- SB affirme que la Fondation de Bill et Melinda Gates fait vacciner, c'est dire, une association caritative ne pourrait quand même pas tuer les gens et faire du profit… SB devrait lire ce qui est écrit sur le GAVI et, notamment par CMT, et sur le fait que son association désorganise les structures déjà présentes des pays en voie de développement et fait aussi beaucoup d'argent avec l'agro-alimentaire : ICI. Un article américain récent démonte les liens existant entre associations caritatives type GAVI et les grands trusts : LA.
- SB dit enfin que nous disposons des meilleurs virologues français et il cite un chercheur décédé et le professeur Montagnier. Ce dernier, comme on le sait, était un énorme clinicien qui soignait le pape Jean-Paul 2 avec du jus de fruits.
J'ai oublié de dire que le mot frottis n'a pas été prononcé, cela devait faire partie des éléments de langage à éviter dans cette émission.
Quand y aura-t-il de vrais débats contradicoires ?
Quand cessera-t-on de donner dans la presse des postes de responsabilité à des journalistes sous influences et qui ne respectent pas la loi ?
Quand invitera-t-on des médecins généralistes qui connaissent leur sujet ?
Permettez-moi de vous proposer de relire le billet de CMT (docteur Claudina Michal-Teitelbaum) très complet sur le sujet : ICI, et de le signaler à Jean-François Lemoine et à SB pour qu'il puisse le mettre à l'index. Comme d'ailleurs le dossier de Med'Océan : ICI. Sur le site de Dominique Dupagne, un article mi chèvre mi chou mais volontiers opposé (à moins que je ne me trompe) à la vaccination par Gardasil : LA. Les commentaires sont passionnants et notamment ceux de CMT et notamment le premier, qui me paraît décisif, celui du 26 novembre à 00 : 02, que je reproduis in extenso (1)
Je viens de lire CECI sur le blog de JY Nau, les propos d'un médecin qui me paraissent grosso modo très avisés. Je rappelle aussi des éléments intéressants et libéraux sur le blog de Winckler : LA.
On me signale une offensive puissante de big pharma au niveau des Conseils Généraux pour que les PMI appliquent les recommandations du HCSP, organisme public sous la coupe des lobbys. J'y reviendrai.
(1) On peut aborder le problème sous plusieurs angles, mais, fondamentalement, l’idée qu’il serait licite de faire courir un risque, le moindre risque, à des jeunes filles de 11-13 ans en parfaite santé, pour obtenir un bénéfice on ne peut plus hypothétique et qui ne se manifesterait, s’il se produit un jour, qu’au-delà de l’âge de 40 ans, me paraît absolument contraire à la déontologie médicale et au serment d’Hippocrate.
Un angle pertinent pour traiter le problème me paraît être celui-ci. Il faut se poser la question de savoir si la décision de généraliser ce vaccin à toutes les jeunes filles correspondait à une stratégie cohérente de santé publique pour lutter contre le cancer du col.
La réponse est indéniablement NON. D’un pont de vue de santé publique, la décision de généralisation de ce vaccin est totalement irrationnelle. Et il découle directement de ce raisonnement une évaluation de l’intérêt individuel de cette vaccination
Pourquoi ?
D’une part, parce que les cas de cancer du col et les décès qui y sont liés, sont en diminution constante et rapide depuis plusieurs décennies en France d’après les données de l’INVS. Ainsi, la mortalité cumulée (risque total cumulé pour une femme de mourir par cancer du col pendant toute sa vie) a été divisée par six en 40 ans passant de 3,6 % pour les femmes nées en 1910 à 0,6% pour les femmes nées en 1950. Plus de 95% des décès surviennent après 40 ans. Actuellement, la mortalité estimée est de 800 cas (dernières estimations) pour 220 000 décès féminins par an en France alors qu’elle était de 1215 en 2000, soit UNE DIMINUTION, EN DEHORS DE TOUTE VACCINATION, DE 30% EN UNE DIZAINE D’ANNEES.
Pourquoi cette diminution ? Moindre promiscuité due à une plus grande conscience du risque de maladies sexuellement transmissibles graves comme le SIDA, utilisation plus fréquente du préservatif... et sans doute aussi le dépistage du cancer du col par frottis.
Le dépistage par frottis est efficace pour diminuer la mortalité liée à ce cancer, des études l’ont démontré. Mais, en France, le dépistage est seulement recommandé et laissé à l’initiative des femmes, ce qui en diminue l’efficacité, un certain nombre de femmes se faisant dépister trop fréquemment, on parle alors de surdépistage, tandis que celles qui en auraient le plus besoin ne font pas de dépistage.
Le remède serait simple : instaurer un dépistage organisé, comme cela a été fait pour le cancer du sein alors que le niveau de preuves d’efficacité était pourtant bien moindre pour ce cancer.
Un dépistage organisé est un dépistage où l’on invite périodiquement les femmes à se faire dépister. Dans le cas du cancer du col on a défini une fréquence idéale qui serait de faire le dépistage tous les trois ans. Les études faites en population dans les pays scandinaves ont montré un parfait parallélisme entre le taux de participation au dépistage organisé et la diminution de la mortalité par cancer du col. Cela ne coûterait pas plus cher qu’actuellement, seulement le coût de l’organisation, car le nombre de frottis serait le même, à peu près, qu’actuellement, où une partie de l’ensemble des femmes pratiquent le dépistage trop souvent.
Voilà les données du problème en termes de santé publique.
Or, quelles sont les conclusions du groupe de travail qui avait été chargé d’examiner la question de l’intérêt, économique entre autres, de la vaccination par le vaccin contre le papillomavirus ?
Le groupe de travail s’est fondé sur une modélisation de type mathématique et il a conclu qu’ON POUVAIT ESPERER UN BENEFICE SUPPLEMENTAIRE SUR LE NOMBRE DE CAS DE CANCER DU COL DE 16% (c’est-à-dire une diminution supplémentaire de 16% des cas de cancer, on ne parle pas de mortalité) DUVACCIN PAR RAPPORT AU DEPISTAGE ORGANISE. MAIS QUE CE BENEFICE SUPPEMENTAIRE N’APPARAITRAIT QUE DANS 70 ANS. De plus, ce maigre bénéfice ne pourrait être observé que si trois conditions irréalistes se réalisaient :
1- il faudrait que le vaccin maintienne le maximum d’efficacité qui lui est attribué, de 70%, pendant 70 ans
2- que le taux de vaccination des jeunes filles soit au minimum de 80% pendant 70 ans
3- que le vaccin ne nécessite aucun rappel
Si une seule de ces conditions n’était pas remplie, on ne pourrait espérer aucun bénéfice supplémentaire de la vaccination par le vaccin contre le papillomavirus par rapport au dépistage organisé, malgré son coût exorbitant et les risques qu’il fait courir à des jeunes filles en bonne santé.
Ergo.
Je ne peux pas développer toute l’argumentation ici, mais je renvoie à l’article que j’avais écrit chez docteur du 16.
(Illustration issue de l'article cité plus haut et que je vous invite à ouvrir car les liens sont absolument fabuleux entre les associations caritatives et les pricipaux trusts : Private philanthropy and conflicts of interest in global health)
26 commentaires:
Bonsoir, faisons les petits comptes? Sachant que le cancer du col touche nettement moins de patientes et que les conisations et les frottis ne coûtent pas grand chose comparativement à une population entière de jeunes filles vaccinées...Il est plus intéressant de vacciner toute une moitié de population.
Pas pareil pour le cancer du sein ou créer des malades apporte une fortune en "produits dérivés" et fait marcher tout un immense secteur d'activité allant du soin à l'esthétique, la reconstruction, les soins de confort etc Je sais, c'est bassement mercantile...mais c'est bassement mercantile.
Il faut que nous trouvions une solution pour avoir la parole et créer des contre-pouvoir avant que toute vraie médecine soit totalement incompréhensible et décrédibilisée.
Tu ne connais pas le docteur Boukris? Honte à toi ;-) Allez, un peu de lecture, tu verras, c'est éclairant. SB écrit des livres qui dénoncent les grands scandales sanitaires récents. Dix à quinze ans après Pignarre, Winckler, Lehmann, si t'avais loupé quelque chose t'as... un résumé. Vu le point de départ en 1993 ( ci-dessous), a côté, Even qui découvre l'existence de Big Pharma une fois en retraite, c'est Barbapapa.
http://aluminiumetvaccins.e-monsite.com/pages/histoire-du-vaccin/vaccination-de-masse-contre-l-hepatite-b.html
Belle analyse d'une émission que je n'écouterai pas .
Par contre, je lis les articles et blogs des médias .
Comme l'écrit Martine Bronner " il faut que nous trouvions une solution pour avoir la parole ..."
Le problème est là.
Le blog du Docteurdu16 et d'autres sont là pour cela .
Cependant leur influence est moindre qu'une émission sur une radio nationale de grande écoute avec un journaliste invitant des "bon petits soldats" de BigPharma.
Car ce Dr Boukris dont tu t'indignes à juste titre est surement plus représentatif de la profession que nous même .
C'est triste mais c'est une réalité .
Comment faire changer les choses ?
La sécession me parait une piste intéressante mais peut être utopiste .
Mais ce n'est pas parce que cela n'a jamais été fait que cela est impossible !!!!
J'ai été invité deux fois récemment sur Europe1. Lemoine a fait annuler à chaque fois à la dernière minute en apprenant ma présence :-) Europe 1 et le Nouvel Obs sont sous une triste influence.
Bonsoir,
Le prochain vaccin qui s'annonce fera sans doute mieux encore...!
http://www.capital.fr/bourse/actualites/merck-co-nouveau-vaccin-contre-le-papillomavirus-885350
Merci.
Sans compter les financements de son association Renouveau 18 par Sanofi.
http://www.youtube.com/watch?v=fLT5xYu7fLg
j'ai écouté du coup europe et il dit (ai je bien entendu?) s'informer dans les magazines féminins!
Diable! le tri est déjà difficile à faire dans les revues médicales s'il rajoute "elle" et "marie-claire"...où allons nous?
Le 21 septembre 1998, 10 jours avant la célèbre conférence de presse de Bernard Kouchner où il suspendra la campagne de vaccination hépatite B dans les collèges, il y eut dans les locaux de l'Afssaps (encore à l'époque l'Agence du médicament), une réunion internationale sur la vaccination hépatite B et la sclérose en plaques avec la présence du représentant de l'OMS le Dr Mac Kane supervisant la campagne mondiale de vaccination contre l'hépatite B. Les études réalisées ou en cours (dont l'étude sur les données de la pharmacovigilance française Fourrier-Bégaud-Costagliola et celle de Lucien Abenhaïm) furent présentées par les auteurs eux-mêmes.
A la demande de B. Kouchner et de son ministre de tutelle Martine Aubry, les compte-rendus de cette journées ont été publiés sur le site du ministère. On pouvait en particulier y lire ceci, à la suite de la présentation de l'étude Abenhaïm :
« Il faut cependant noter que d’autres vaccins (que le vaccin hépatite B) sont concernés par l’estimation d’odds-ratios élevés. C’est le cas du vaccin DTPC (OR = 1.6 (IC 95 % = [0.6 ; 4.0])), du vaccin grippal (OR = 1.5 (IC 95 % = [1.0 ; 2.3])), du vaccin contre le méningocoque (OR = 4.8 (IC 95 % = [1.2 ; 20])). Ce dernier exemple est un cas particulier car il est le seul pour lequel l’odds-ratio est statistiquement augmenté au seuil de 5 %.
Cette étude a également montré que l’exposition à une vaccination, quelle qu’elle soit, était associée à un odds-ratio de 1,7 (IC 95 % = [0,7 ; 3,1]), pour une fenêtre de temps de 2 mois précédant la survenue des troubles. Elle a également permis d’observer que le délai entre le premier symptôme ou signe de démyélinisation et le diagnostic de sclérose en plaques était plus court chez les personnes vaccinées que chez les non vaccinées. Ceci peut être le résultat d’un meilleur suivi des personnes vaccinées, ou la conséquence d’une forme accélérée de la maladie chez les personnes vaccinées. Ces deux hypothèses pourraient expliquer dans un cas comme dans l’autre les odds-ratios observés. »
On pouvait lire … car depuis 2011, avec la refonte du site du ministère les liens ont été cassés et sont devenus introuvables même pour ceux qui s'occupaient de cette refonte car je les avais contacté à l'époque en leur donnant les liens anciens et j'avais eu une réponse négative de leur part. Fort heureusement j'avais pris des copies papier de ces précieux documents …
En clair, tous les vaccinations pourraient favoriser les atteintes démyélinisantes, à plus forte raison leur cumul.
La citation parle « d'une forme accélérée de la maladie chez les vaccinés ». J'ai mis en évidence cette possibilité (résultat significatif) à partir des seules données publiées des études Tardieu sur les atteintes démyélinisantes centrales (ADC et SEP) chez les enfants. J'ai donné les justifications nécessaires à la formulation de cette hypothèse très plausible dans [1] et complétée dans [2] :
Hypothèse : La vaccination hépatite B aurait fait évoluer en sclérose en plaques un certain nombre de cas qui sans cela n'auraient été que des ADC non SEP dans la fenêtre d'observation. Rappelons que les enfants ne souffraient d'aucune ADC au moment de leur vaccination.
En bref, il existe en effet un résultat significatif côté vaccin "protecteur" pour les atteintes démyélinisantes simples (non SEP) que les auteurs n'ont pas considéré. Il signifie seulement un déficit de vaccinés chez les enfants atteints d'une ADC simple. Les absents sont passé où ? Soit dans la case "rien" (effet protecteur) soit dans la case SEP (effet aggravant). Les différences très importantes entre les moyennes d'âge des 2 groupes (7,8 contre 11,5 soit un écart de 3,7 ans est énorme vu les âges absolus) confirme que ce serait des enfants âgés qui auraient quitté le groupe ADC, âgés donc ayant pu recevoir la vaccination en sixième contrairement à la grosse majorité des autres (moyenne 7,8 ans).
L'âge retenu est celui de la première atteinte, ce qui les rend comparables.
[1] http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2011/03/18/20609338.html
[2] http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2011/04/10/20863058.html
@BG Vous écrivez :
"« Il faut cependant noter que d’autres vaccins (que le vaccin hépatite B) sont concernés par l’estimation d’odds-ratios élevés. C’est le cas du vaccin DTPC (OR = 1.6 (IC 95 % = [0.6 ; 4.0])), du vaccin grippal (OR = 1.5 (IC 95 % = [1.0 ; 2.3])), du vaccin contre le méningocoque (OR = 4.8 (IC 95 % = [1.2 ; 20])). Ce dernier exemple est un cas particulier car il est le seul pour lequel l’odds-ratio est statistiquement augmenté au seuil de 5 %."
C'est très intéressant, car un facteur 1,5 est à la limite du crédible du fait d'un risque de surdéclaration chez les vaccinés.
En revanche, et sauf erreur de ma part, le vaccin antiméningococcique est le seul à contenir des adjuvants, et là, le facteur 4 devient significatif et signifiant. Ce résultat alimente l'idée que ce n'est pas la vaccination qui est en cause, mais l'adjuvantation. Quelle est la source de ces chiffres ?
Chez les vaccinés il y a eu154 ADC (atteinte démyélinisante centrale) dont 80 SEP alors que chez les non vaccinés il y a eu 195 ADC dont 63 SEP. Les probabilités d'évolution d'une ADC simple en SEP peuvent ainsi être estimées par 80/154=51,95% chez les vaccinés et par 63/195=32,31% chez les non vaccinés. A vue, l'écart parait très important alors que les nombres absolus sont assez élevés, ce qui est favorable à un résultat significatif. Voilà une observation facile à faire et qui aurait pu au moins alerter (elle le peut toujours!)
On peut préciser en testant par le test classique de comparaison de 2 lois binomiales. Il s'agit ici de la loi binomiale Bin(154 ; p) p étant la probabilité d'évolution d'une ADC en SEP chez les vaccinés et de la loi binomiale Bin(195 ; p') p' étant la probabilité d'évolution d'une ADC en SEP chez les non vaccinés. On veut tester l'hypothèse p=p' avec les valeurs observées 80 et 63. Le test donne 0,01% de chances (une sur 10 000) d'obtenir un écart au moins aussi grand que celui observé, ce qui est plus que très significatif (significatif correspond à 2,5% ; très significatif à 0,5%).
Mais pour voir cela il faut aller chercher les différentes valeurs utilisées ici dans 2 publications : celle de décembre 2007 et celle du 8 octobre 2008 …
@ Dominique Dupagne
J'ai pris cette citation dans le compte-rendu de la réunion internationale du 21 septembre 1998 dans les locaux de l'Agence du médicament à Paris et qui allait devenir l'Afssaps avant de devenir l'ANSM ...
Il y avait 47 experts dont les noms sont donnés ainsi que leur téléphone !!! Oui, oui. Cela avait été publié sur le site du ministère et accessible jusqu'au début 2011. Là, comme je l'ai expliqué, la refonte du site a cassé les liens et, malgré mes démarches, ceux qui avaient cette refonte en charge ont été incapables (c'est ce qui m'a été répondu) de retrouver les documents dont j'avais donné les liens (je les ai toujours).
Fort heureusement j'avais pris des copies écrites et je peux les faire parvenir à une adresse si vous les voulez (allez sur mon blog pour prendre contact avec moi à ce sujet).
Pour ce document particulier, il s'intitulait : Point sur la vaccination hépatite B - Etudes sur les complications neurologiques susceptibles d'être provoquées par la vaccination contre l'hépatite B.
Avec 4 interventions :
1- Etude cas-témoins réalisée dans les services de neurologie français (Alpérovitch-Bégaud)
2- Etude cas-témoin sur la base de données GPRD (Abenhaïm - Sturkenboom)
3- Comparaison du nombre de cas observés au nombre de cas attendus ( Annie Fourrier)
4- Etude capture-recapture (Costagliola)
C'est dans la partie 2 de ce compte-rendu qu'on trouve la citation que j'ai rapportée. Donc citée par Abenhaïm -Sturkboom tous les 2 présents à cette réunion. Je n'ai pas plus de détails sur l'origine de ces résultats.
Les références sont : Comptes de la Sécurité Sociale avec le lien cassé :
http://www.sante.gouv.fr/htm/actu:hepat_b/etudes.htm
J'ai imprimé le 20/04/2009 à 7h41 et je tiens le document à disposition (d'un petit nombre SVP !!!).
Je pourrais envisager de le scanner et de le publier moi-même mais bon, j'hésite ... je ne suis pas sûr d'en avoir le droit.
Je retiens bien sûr l'hypothèse "forme accélérée de la maladie chez les vaccinés" car elle parait très visible dans les données publiées des études Tardieu sur les enfants (mais non signalée par les auteurs).
@ BG : Connaissez-vous la thèse d'Elsa Ficquet, publiée en 2008, " Le vaccin contre l'hépatite B en France : Polémique autour des aspects médicaux-scientifiques, juridiques et médiatiques" ? http://www.issartel.org/these_hepB_sep.pdf
Oui, j'avais vu cela au moment de sa publication. C'est une thèse en pharmacie, sans doute pour l'officine. C'est sans doute un excellent descriptif récapitulant la situation à travers la bibliographie.
Mais son travail ne va pas au delà des apparences formelles en reproduisant ce qui est écrit par les auteurs mais on peut trouver autre chose.
Par exemple, l'étude Fourrier-Bégaud-Costagliola sur les données de pharmacovigilance chez l'adulte était en réalité extrêmement significative mais a été presque occultée. Ce ne peut être une combinaison de 2 études comme on le dit mais une seule étude en 3 composantes : étude des cas attendus, notifiés et sous-notification.
J'ai analysé les multiples anomalies (j'en ai repéré 10) qui ont accompagné cette étude [1]. Elle est certainement beaucoup plus importante que celle d'Hernan (111 cas vaccinés notifiés contre 11 pour Hernan).
On a voulu en particulier la critiquer parce que ce n'était pas une étude cas-témoins mais comparant avec les cas attendus. En particulier à cause de la sous-notification. Mais justement, cette sous-notification a été évaluée et, fait exceptionnel en pharmacovigilance, le nombre de cas notifiés dépasse les cas attendus.
Les études cas-témoins sont elles-mêmes frappées par la sous-notification : par exemple l'étude Tardieu 2007 avait 164 enfants atteints de SEP dont seuls 143 ont été retenus au motif que le statut vaccinal des autres n'avait pu être précisé. De même, alors que l'institut de sondage avait fourni 12 témoins par cas, la moyenne finale sera 7,8 après défection de nombreux témoins pour de multiples raisons. cela entraine en particulier une grande dispersion du nombre de témoins par cas (entre 1 et 12) qui n'est pas sans conséquences sur l'étude.
La thèse ayant été soutenue le 30 mai 2008 elle ne pouvait intégrer la publication du 8 octobre 2008 qui a fait grand bruit et qui m'a permis d'avancer de façon décisive car elle portait sur l'ensemble des ADC (simples + SEP) alors que celle de décembre 2007 portait sur la seule SEP et que ce que j'ai pu pointer est justement qu'un certain nombre de SEP seraient très vraisemblablement restées au stade d'une ADC simple sans la vaccination (du moins dans la fenêtre d'observation).
[1] http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2009/05/21/13813413.html#0.7.L%27%C3%A9tude%20de%20pharmacovigilance%20Fourrier-Costagliola%20:%20|outline
A DD
C'est l'inverse, en quelque sorte. Seuls les vaccins actuellement utilisés contre la grippe et les vaccins vivants atténués comme le ROR ( rougeole oreillons rubéole) n' ont pas d'adjuvants . Rappelle toi que des associations ont demandé qu’on rende à nouveau disponible un DTP sans aluminium comme cela a existé jusqu'en 2008, avant que celui-ci ne soit retiré par Sanofi pour des raisons peu claires ou, en tous cas, peu convaincantes ( cas d’allergie découverts après trente années d’utilisation)le DTP comprenant les 3 valences, diphtérie, tétanos, polio qui restent obligatoires . Les associations n'ont pas obtenu gain de cause. L'académie de médecine a, pour sa part, écarté toute hypothèse de relation causale entre aluminium vaccinal et certaines maladies comme la myofascite à macrophage, avec, comme principal argument, la faible teneur en aluminium des vaccins par rapport aux quantités auxquelles nous étions exposés dans la vie courante.
Donc, pour être précise, tous les vaccins couramment utilisés en France chez le nourrisson contenant les valences contre la diphtérie le tétanos et la polio contiennent des sels d'aluminium. Ceux utilisés chez l'adulte aussi, d'ailleurs.
Ce que dit BG est très intéressant. Et la notion de rapport bénéfice/risque est ce que les médecins comprennent le mieux quand il s'agit de médicaments.
Mais nous avons un problème. Ou plutôt Big Pharma a un problème . C'est que nous n'avons, dans les pays riches, jamais été en aussi bonne santé à l’échelle de l’ensemble de la population.
Big Pharma doit donc aller chercher de plus en plus loin les sources potentielles de bénéfices en proposant des médicaments ou des vaccins aux bénéfices de plus en plus improbables et rares, dans la mesure où des personnes en bonne santé ont assez peu de besoins, à priori, en matière de médicaments ou vaccins.
Des effets indésirables modérés mais fréquents ou graves même rares peuvent annuler totalement les bénéfices des vaccins pour des personnes pour qui le risque de contracter ces maladies est très faible. Le souci c'est que ces effets indésirables rares peuvent être plurifactoriels , différés dans le temps ou trop rares pour être identifiés lors des essais cliniques, qui sont de trop courte durée ou manquent de puissance statistique (trop faible effectif).
Cela veut dire, pour moi , qu'il faut passer d'une approche focale axée sur le rapport bénéfice/risque à une approche plus globale sui serait de nature éthique et dont la mise en œuvre serait politique.
A savoir: où est la limite? Jusqu'à quel point est on disposés à prendre des risques sur des populations en bonne santé pour des bénéfices de plus plus rares et improbables? Doit on accepter que le comité technique de vaccination dont, en 2011, 13 membres sur 16 déclaraient des conflits d'intérêt avec les fabricants de vaccins décidé seul ( dans les faits c'est comme ça que ça se passe) d'affecter des dizaines voire centaines de millions d'euros à des vaccins aux bénéfices improbables sans que ceci s'intègre dans une hiérarchisation cohérente des priorités de santé publique? Au risque d'affecter beaucoup d'argent et d'énergie à des actions plus nuisibles qu'utiles?
A JCG
Ton post montre la complexité du problème des conflits d'intérêts et des stratégies d'influence des laboratoires. J'écoute parfois Jean François Lemoine en cuisinant ou en roulant " d'un derrière distrait" mais j'avoue ne jamais avoir pensé à enquêter sur ses conflits d'intérêts.
Mais tout ceci ne date pas d'hier . Et je me rappelle d'un reportage que DD avait mis sur son site et qui décrivait comment Big Pharma draguait les journalistes en vue qui se laissaient faire.
Les rédacteurs en chef bottent en ttouche. Ce sont eux qui recrutent les journalistes mais ils ne veulent pas savoir.
Est-ce que c'est leur travail de faire la police? Pourrait-on obliger les journalistes qui s'expriment sur les médicaments à déclarer leurs conflitse d'intérêts?
En tous cas l'essentiel des stratégies d'influence se jouent dans un domaine informel et vague, le domaine relationnel, qui peut difficilement être couvert par des mesures contraignantes législatives ou réglementaires.
Pour ce qui est de Bill Gates et de sa fondation je crois qu'on peut dire ceci: il s'agit d'un retraité heureux qui a su faire fructifier son petit pactole dans le domaine de la bienfaisance après s'être retiré de la direction de Microsoft, tout en soignant son image.
Cela est possible parce qu'aux États Unis on ne voit pas d'inconvénient à mélanger bienfaisance et activités lucratives.
Pour résumer le sujet, la fortune personnelle de Bill Gates depuis qu'il a quitté la direction de Microsoft et s'adonne à la bienfaisance, est passée de 45 à 61 milliards.
Les dons consentis par sa fondation atteignent 5% de ses actifs, c'est à dire la part exacte qui lui permet de réduire ses impôts au minimum. Les 95% restants sont investis dans diverses multinationales. Et 41% de ces investissements concernent des sociétés mal ´notées par des organismes indépendants car elles ne respectent pas les droits de l'Homme.
La fondation Bill Gates est le premier contributeur privé de l’OMS. Sa contribution représente 5% du budget de l’OMS, et les actifs de la fondation, de 37 milliards d’euros, représentent environ 8 fois le budget de l’OMS.
Bill Gates est très impliqué dans la promotion de la vaccination dans les pays pauvres, notamment en finançant un organisme issu du partenariat public privé appelé GAVI. Le problème vient de ce que la promotion forcenée de la vaccination dans des pays qui manquent de tout désorganise complètement les soins primaires de ces pays.
L’article que tu mets en lien à ce sujet met en évidence une autre problématique. Basé sur une étude fouillée de la question les auteurs montrent comment les fondations telles que celles de Bill Gates utilisent leur statut de fondation, théoriquement dévolue à la promotion de l’intérêt général, pour promouvoir les intérêts de diverses multinationales.
Au sujet de l'épidémiologie de la SEP, cf aussi le commentaire de DD du premier décembresur atoute vers la fin de la file des commentaires sur le Gardasil. Tout cela ne constitue pas une preuve mais un faisceau d'indices où on peut dire d'une part que les études menées sur les cas de SEP consécutives à la vaccination de masse contre l'hépatite B en France sont de trop mauvaise qualité pour en conclure une absence de relation entre vaccin et SEP (analyse de BG) et une épidémiologie de la SEP en faveur d'un su-risque dans les pays et les populations riches, qui sont aussi les plus vaccinées.
L'émission à laquelle madame Corinne Lepage a participé a été diffusée le 27 11 ; le lendemain matin elle tenait une conférence de presse sur un autre sujet d'envergure comparable (?) : l'évaluation des études à long terme sur les OGM. Le Criigen, dont elle est la présidente d'honneur, a publié un communiqué qui rapporte un comportement anormal et incohérent de la revue Food and Chemical Toxicology : http://www.criigen.org/SiteFr/
CMT écrit :
"aller chercher de plus en plus loin les sources potentielles de bénéfices en proposant des médicaments ou des vaccins aux bénéfices de plus en plus improbables et rares, dans la mesure où des personnes en bonne santé ont assez peu de besoins, à priori, en matière de médicaments ou vaccins."
Le calendrier vaccinal 2013 a supprimé une dose pour les nourrissons, j'ai pu entendre au congrès de Bordeaux Sfsp-Adelf (17-19 octobre)le président du CTV communiquer sur les allègements du calendrier : on sait aujourd'hui que le vaccin antitétanique à une durée d'efficacité beaucoup plus longue qu'on ne le pensait, d'où les rappels à 20 ans et non plus à 10 ans. Il a pu dire aussi qu'on n'aura pas d'épidémie de polio ou de diphtérie. Il est vrai que c'est l'assainissement qui nous protège de la polio et non le vaccin. Visiblement il ne considère plus ces vaccins comme indispensables pour les nourrissons.
J'avais trouvé un diaporama réalisé par une membre du CTV sur cet allègement du calendrier. Il était présenté à des médecins. J'ai noté le lien quelque part, je l'avais peut-être signalé sur ce blog, je ne sais plus. Il était dit que cet allègement avait pour objectif de faire de la place pour de nouveaux vaccins. On se disait aussi ... On verra sûrement ! 2014, 2015 ? Attendons et ne soyons pas surpris !
Voilà j'ai retrouvé le lien vers le diaporama annoncé ! (à la fin)
Il est placé sous l'égide de Sanofi-Pasteur-MSD "Parole de MG". Il y a plusieurs thèmes : Nouveaux schémas en pédiatrie ; Nouveaux schémas adulte/ados ; attitude des MG face à la vaccination.
A la manette, Catherine Weil-Olivier Paris VII qui est aussi au CTV.
En allant sur "schémas pédiatrie" vous trouverez une diapo avec :
"Besoin de place pour de nouveaux vaccins dans la petite enfance"
On lit aussi, en présentation :
"Nos attitudes face à la vaccination, peurs et freins des patients
Si la vaccination représente un apport majeur incontestable à la santé publique, elle est néanmoins contestée par certains groupes de population pour des raisons très diverses inhérentes ou non aux vaccins eux-mêmes.
Les médecins généralistes, parmi les acteurs de santé, restent ceux qui sont les plus à même de convaincre leurs patients de la nécessité de la démarche vaccinale mais ils ont à faire face aux réseaux nouveaux d’information qui distillent informations justes ou erronées à des cibles bien souvent incapables de discerner la vrai du faux… Il faut savoir développer des arguments simples et efficaces face à son patient !"
http://compte-rendu-pmg-vaccins.preuvesetpratiques.com/index.php?v=23&pg=4&cmid=73be358fb95a8d91
censure à sa part.
Au sujet des vaccins en préparation, dossier paru en 2007 :
http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/27/09/71/Pharmaceutiques-juin-juillet-2007.pdf
Je vais vous conter une histoire plus qu'étonnante que j'ai vécue avec le président du CTV le vendredi 18 octobre dernier au congrès Sfsp-Adelf à Bordeaux. Il me connait car j'étais intervenu la veille pour poser la question de l'efficacité de la vaccination hépatite B sur les nourrissons quand ceux-ci seront contaminés 25-30 ans après comme cela est dans les pays de faible endémie et alors que 2 études suggèrent que 15 ans après la vaccination, 50% des enfants ne réagissent plus à un rappel de vaccination contrairement à ce qui est attendu (bouffée rapide d'anticorps testant l'existence d'une mémoire immunitaire malgré l'absence d'anticorps).
C'est lui qui répondra mais à côté de la question : d'abord que l'absence d'anticorps n'empêche pas l'immunité mémoire d'exister alors que les études remettent en cause son maintien puis qu'en Asie on a montré une réduction importante des complications de l'hépatite B. Oui mais dans ces régions les contaminations se font beaucoup plus tôt. On ne montre pas l'utilité de la vaccination des nourrissons dans des pays de faible endémie avec les pays de forte endémie. De plus, le vaccin n'ayant commencé à être utilisé sur les nourrissons de ces pays qu'après 1990 on ne peut avoir des résultats de terrain mais seulement des supputations immunitaires mises à mal par ces 2 études.
A suivre ...
Le lendemain, j'aperçois le président du CTV en train de lire mon poster « L'expérimentation animale impose de revoir notre plan variole » [1]. Or le HCSP avait publié un avis daté du 21/12/2012, publié le 2/04/2013, recommandant d'utiliser les antiviraux sur les contacts. Comme indiqué dans l'avis, il avait été préparé par le CTV. J'ignorais d'ailleurs son existence quand j'avais envoyé mon résumé en février. Je vais donc voir le président qui me dit qu'il ne connait qu'un seul vaccin efficace en post-exposition, celui contre la rougeole. Je lui rappelle que la vaccination est prévue de façon très contraignante (aucune contre-indication retenue) sur les contacts par notre plan variole qui s'appuie sur les affirmations de l'OMS au cours de la campagne d'éradication (efficace dans les 4 jours qui suivent le contage).
Mais celui-ci semble totalement ignorer tout cela et en particulier que notre plan variole dont il me dit lui-même « nous l'avons révisé en 2012 » (en fait recommandé la révision) contient cette contrainte de vaccination au motif, évidemment, qu'elle est efficace !!! Ainsi il a pu présider le Comité de révision de cette mesure vaccinale au profit des antiviraux en ignorant l'existence de la mesure vaccinale en question !!!!!!
Mais pourquoi ? Si les expérimentations sur des singes ont confirmé l'efficacité de la vaccination quand le délai avant l'épreuve est suffisant, elles ont aussi montré son effondrement même en vaccinant plusieurs jours avant l'épreuve, contrairement à ce qui avait été martelé avec force depuis 1870 et appliqué de façon extrêmement contraignante au cours de la campagne d'éradication.
En fait, même si ce n'est pas dit, il ne s'agit pas uniquement d'absence d'efficacité mais de l'aggravation de la variole quand le virus de la vaccine rencontre celui de la variole comme le suggère le détail des expérimentations sur des singes. Ma communication affichée portait sur cela et ma communication orale présentée 2 ans auparavant au même congrès à Lille, allait plus loin encore, avançant, à partir des données de l'éradication, que cette rencontre pouvait déclencher la variole chez des personnes pourtant immunisées (ancienne variole ou vaccinations). C'est pratiquement la seule façon d'expliquer les « épidémies explosives et inattendues » qui furent observées. Il n'existe pas, à ma connaissance, d'expérimentations animales dans ces conditions.
Cela permet de comprendre comment cette vaccination sur les contacts a pu aggraver la variole et exacerber les épidémies, ce qui exacerbait les campagnes de vaccination et leurs contraintes. On peut tout à fait avancer que les mœurs vaccinaux que nous connaissons aujourd'hui se sont construits sur une énorme erreur que l'on envisage seulement maintenant de corriger en modifiant le plan variole mais sans dire la vraie raison de cette modification.
[1] http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2013/10/16/28149160.html
Juste pour indiquer à BG, sur le site "Etudes & Biais" d'Alexis Clapin, cet article intitulé "Risque de sclérose en plaques avec les vaccins (ou autre produit)" http://www.etudes-et-biais.com/risque-de-sclerose-en-plaques-avec-les-vaccins-ou-autre-produit/
peut-être trouverez-vous là l'interlocuteur que vous cherchez ?
D'après le Dr. Joseph Monsonego, gynécologue, spécialiste de la prise en charge des pathologies liées au papillomavirus (HPV) ayant coordonné pour la France les essais cliniques sur les vaccins Gardasil et Cervarix : " Ces filles sont vaccinées à l'âge où se déclenchent naturellement, quoique très rarement, ces maux ; si l'on vaccinait des petits, il n'y aurait pas ce soupçon." http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20131206.OBS8691/gardasil-le-benefice-est-superieur-au-risque.html
Bonjour à tous,
J'adore parler concert alors...
J'ai l'aval de ma ville pour organiser avec elle une webconférence débat sur les vaccinations et notamment le Gardasil. Elle me donne les moyens techniques notamment en nouvelles technologies (visioconférence, mur de SMS, ...) pour que tout le monde puisse y participer sans barrière géographique ni de temps car ce sera disponible sur le net. Alors, Ya plus qu'à... Mais j'aimerais faire çà intelligemment.
Alors, si cela vous intéresse j'aimerais beaucoup avoir un coup de main : personnes à inviter (pour et contre), fil du débat, conseil pour la modération.Merci pour vos précieux conseils.
Amicalement
Dr SS
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