La Recommandation de la DGS - Urgent que nous avons commentée ici sur ce blog et qui incitait les médecins de premier recours à prescrire systématiquement du Tamiflu à tous les patients présentant une grippe clinique (dont les critères diagnostiques avaient été élargis pour les besoins de la cause) sans faire de prélèvements naso-pharyngés à titre diagnostique, nous avait paru d'un très faible niveau de preuve (accord professionnel selon la classification habituelle).
Des médecins s'étaient étonnés, des sociétés savantes de médecine générale avaient publié des communiqués sceptiques, des médecins avaient pétitionné et la caravane était passée.
Et voilà que l'InVS, le bras armé de la DGS, l'organisme aux ordres de Madame Bachelot, publie !
Et cette publication que vous pouvez consulter ici montre à quel point Madame Bachelot, lorsqu'elle pérore dans les étranges lucarnes sous le regard bienveillant de Michel Cymes en disant que (sic) la France dispose des meilleurs épidémiologistes du monde et des virologues les plus éminents dans le même métal, confirme le point de vue que nous avions exposé : cette recommandation (sic) est fondée sur du vent.
Cette publication ne passerait pas le Comité de Lecture de la Revue de Médecine de Deuxième année de la Faculté de Médecine de Petaouchnok (sauf si le Président de la dite université en était le signataire) tant elle est partiale, partielle, et que les chiffres qu'elle cite sont faibles, non vérifiés et sujets à caution.
Oh, les tableaux sont bien faits, ronflants avec des p statistiques qui en jettent mais, en détail, dans le fond, on se rend compte qu'il ne s'agit que d'impressions fondées sur des a priori et que la rédaction aurait tout aussi bien pu en être faite par des employés d'un laboratoire vendant un anti viral !
Cela dit, pour ne pas provoquer l'hilarité complète des épidémiologistes, des statisticiens et des cliniciens (dont le petit docteur du 16 de Mantes-La-Jolie), ces braves gens, sous la dictée de Madame Weber écrivent ceci : "Notre analyse a des limites car réalisée sur des données observationnelles portant uniquement sur des cas hospitalisés. De plus, nous n'avons pas pu prendre en compte d'éventuels facteurs de confusion et les informations concernant les modalités du traitement étaient manquantes pour environ cinquante pour cent des cas. " Vu le faible nombre de cas analysés... on se demande où l'on se trouve, dans un article scientifique ou dans Le Parisien !
Ainsi, cher Monsieur Houssin, ainsi, chère Madame Bachelot, ainsi, chère Madame Weber, je continuerai à ne pas appliquer la fameuse recommandation !
Des médecins s'étaient étonnés, des sociétés savantes de médecine générale avaient publié des communiqués sceptiques, des médecins avaient pétitionné et la caravane était passée.
Et voilà que l'InVS, le bras armé de la DGS, l'organisme aux ordres de Madame Bachelot, publie !
Et cette publication que vous pouvez consulter ici montre à quel point Madame Bachelot, lorsqu'elle pérore dans les étranges lucarnes sous le regard bienveillant de Michel Cymes en disant que (sic) la France dispose des meilleurs épidémiologistes du monde et des virologues les plus éminents dans le même métal, confirme le point de vue que nous avions exposé : cette recommandation (sic) est fondée sur du vent.
Cette publication ne passerait pas le Comité de Lecture de la Revue de Médecine de Deuxième année de la Faculté de Médecine de Petaouchnok (sauf si le Président de la dite université en était le signataire) tant elle est partiale, partielle, et que les chiffres qu'elle cite sont faibles, non vérifiés et sujets à caution.
Oh, les tableaux sont bien faits, ronflants avec des p statistiques qui en jettent mais, en détail, dans le fond, on se rend compte qu'il ne s'agit que d'impressions fondées sur des a priori et que la rédaction aurait tout aussi bien pu en être faite par des employés d'un laboratoire vendant un anti viral !
Cela dit, pour ne pas provoquer l'hilarité complète des épidémiologistes, des statisticiens et des cliniciens (dont le petit docteur du 16 de Mantes-La-Jolie), ces braves gens, sous la dictée de Madame Weber écrivent ceci : "Notre analyse a des limites car réalisée sur des données observationnelles portant uniquement sur des cas hospitalisés. De plus, nous n'avons pas pu prendre en compte d'éventuels facteurs de confusion et les informations concernant les modalités du traitement étaient manquantes pour environ cinquante pour cent des cas. " Vu le faible nombre de cas analysés... on se demande où l'on se trouve, dans un article scientifique ou dans Le Parisien !
Ainsi, cher Monsieur Houssin, ainsi, chère Madame Bachelot, ainsi, chère Madame Weber, je continuerai à ne pas appliquer la fameuse recommandation !
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